Comment avez-vous commencé à participer au basketball en fauteuil roulant?
« J’ai commencé à jouer au basketball en fauteuil roulant à l’école secondaire en 1998 parce que mon genou se disloquait lorsque je jouais à des sports debout. Mon entraîneure de basketball debout à l’école secondaire était Christina Jones, qui jouait au basketball en fauteuil roulant en tant qu’athlète non handicapée et elle m’a emmenée à ma première séance d’entraînement. Je me suis assise dans le fauteuil et l’entraîneur m’a demandé de me rendre à la ligne de lancer franc et de faire un tir. J’ai réussi le panier et on m’a dit que je pouvais rester et que c’était le sport qui me convenait. Depuis ce premier entraînement, j’ai adoré jouer au basketball en fauteuil roulant.
On m’a offert de participer aux essais de sélection pour l’équipe nationale de handball à titre de gardienne de but, ayant la chance de participer aux Jeux olympiques, mais j’ai décidé de choisir le basketball en fauteuil roulant, bien que la participation aux Championnats nationaux canadiens était le niveau le plus élevé auquel je puisse concourir parce que je ne pouvais être classifiée à ce moment. Je n’ai jamais regretté ma décision et, en 2007, j’ai été classifiée avec un léger handicap et je me suis rendu compte que mes rêves pouvaient se réaliser. Je pouvais pratiquer le sport que j’aimais au niveau international et peut-être me rendre aux Jeux paralympiques. J’ai réalisé ce rêve à Péquin en 2008 grâce, en majeure partie, à mon entraîneure et amie Christina Jones qui m’a initiée à ce magnifique sport et m’a appris ce que c’était d’être une athlète et non simplement une joueuse de basketball. »