Qu’est-ce qui vous a attiré au basketball en fauteuil roulant; quel aspect du sport vous a incité à l’essayer et à continuer à jouer?
« Lorsque j’ai commencé à jouer au basketball en fauteuil roulant, le moment était parfait, parce que je cherchais à participer à quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Un ancien joueur de basketball m’a vue dans un magasin et m’a demandé si j’aimerais jouer au basketball en fauteuil roulant.
J’étais un peu confuse au début lorsqu’il m’a dit qu’il jouait pour une équipe de Calgary parce qu’il marchait. Je ne savais pas à l’époque qu’il était un amputé. (Note : au Canada, les athlètes handicapés et non handicapés sont encouragés à pratiquer ce sport ensemble. Ils peuvent concourir équitablement les uns contre les autres, en raison du système de classification. – voir [classification] pour plus de renseignements).
J’ai décidé d’aller voir un match un soir et j’ai vu des hommes monter et descendre rapidement le terrain en fauteuil roulant. Ils se frappaient les uns les autres et volaient dans les airs sur les genoux des uns et des autres. (À l’époque, ils n’utilisaient pas de courroies pour s’attacher eux-mêmes à leurs fauteuils). Ils sautaient de nouveau dans leurs fauteuils et retournaient immédiatement dans le jeu. Je pensais que ce serait très amusant de frapper un tas de gars, alors j’ai sauté dans un fauteuil de rechange et roulé dans le gymnase. J’aimais le sentiment que me donnait le jeu et j’ai été mordue à partir de ce moment.
J’ai continué à jouer pendant toutes ces années, parce que j’aime les gens et le sport. (Voyager dans le monde entier y contribue aussi et s’absenter du travail est assez bien.) J’aime aussi le fait que tout le monde fait des sacrifices pour la même raison. L’équipe nationale est comme une très grande famille dans laquelle tout le monde travaille ensemble pour atteindre un objectif commun. Nous nous encourageons toujours les unes les autres à faire mieux. Nous comprenons toutes les hauts et les bas et les sacrifices courants qui doivent être faits afin de faire partie de quelque chose d’aussi spécial. Le concept d’équipe est donc beaucoup plus grand que chacune de nous individuellement. C’est un bon sentiment que je conseille fortement à quiconque de ressentir à tout niveau.
J’ai rencontré beaucoup de gens au fil des ans qui me disent combien je suis chanceuse de faire partie de cette équipe… et savez-vous… ils ont raison! »