Adam Loo trouve le « but commun » dans l’entraînement sur le terrain et en dehors

L’entraîneur d’Équipe N.-B. est aussi un chef à Charlottetown

En dehors de la pratique récréative du hockey-balle, Adam Loo ne faisait pas de sport en grandissant. Cependant, ceci a changé il y a 15 ans, lorsqu’il a été encouragé à prendre place dans un fauteuil et à essayer le basketball en fauteuil roulant.

Moins d’un mois après ce premier essai, Adam jouait pour les Mustangs, de l’Île-du-Prince-Édouard, ce qu’il n’a jamais regretté.

« Je pense que je découvrais mon intérêt pour le sport à ce moment-là », a expliqué Adam. « Le basketball en fauteuil roulant concordait avec mes intérêts et je me suis lancé dans le sport. J’aime vraiment le sport et j’ai pratiqué beaucoup de sports différents depuis. Le basketball en fauteuil roulant a été celui qui m’a toujours plu, que j’ai le plus joué et pour lequel j’ai suivi un horaire d’entraînement, m’y engageant à le respecter. »

Un chef de métier

Chef de métier, Adam a trouvé naturelle la progression à l’entraînement de basketball en fauteuil roulant.

Il a grandi dans une famille d’agriculteurs à Charlottetown – son père était un agriculteur biologique; par conséquent, Adam a été élevé dans l’industrie de la restauration. À l’âge de 15 ans, alors qu’il cherchait son premier emploi, Adam a obtenu un poste de laveur de vaisselle dans un restaurant local.

« Je me rends compte maintenant à quel point je suis chanceux, parce que tant de gens ne le font pas, mais je savais juste que c’était ce que je voulais faire », a déclaré Adam. « Apprendre à cuisiner et faire la cuisine me passionnaient et je me suis rendu compte qu’il y avait juste tout un monde duquel je pouvais apprendre et que je ne pourrais jamais arrêter d’apprendre. C’est ce qui m’a amené à m’y mettre. »

Adam a obtenu son diplôme du Culinary Institute of Canada du Collège Holland, en 2011, et travaille pour le Murphy Hospitality Group, dont il est actuellement le chef de cuisine, depuis 12 ans.

L’homme de 33 ans attribue à son père, Raymond Loo, décédé en 2013, le mérite de l’avoir aidé à trouver son parcours de carrière.

« Il a été mon principal mentor et m’a tellement appris. C’était un gars très humble et un bon leader très respecté, ici, dans son domaine », a affirmé Adam. « C’est lui qui m’a encouragé à relever tous les défis qui m’attendaient. Je pense que même à ce jour, je continue à le faire, à cause de cette réflexion, de cette influence qu’il a eue sur moi. »

Entraînement sur le terrain et en dehors

Ces jours-ci, Adam, qui sera l’entraîneur d’Équipe N.-B., aux Jeux du Canada de 2023, à l’Île du Prince Édouard, entraîne sur le terrain et en dehors.

Dans son rôle au Murphy Hospitality Group, il passe la plupart de son temps à enseigner à des chefs prometteurs. Simultanément, il se prépare à être entraîneur à ses troisièmes Jeux du Canada.

« J’ai beaucoup tiré parti du sport, en grimpant les échelons, et le sport m’a aidé à gravir les rangs dans ma carrière aussi, parce que vous apprenez tellement de choses à travailler avec différentes personnes », a signalé Adam. « Je suis un gars compétitif de nature; j’adore la compétition. Mais, j’aime aussi vraiment voir comment une équipe en vient à se souder. J’aime voir les gens découvrir qu’ils peuvent faire des choses qu’ils ne pensaient peut-être pas pouvoir faire : libérer le potentiel des gens. »

Adam s’est d’abord lancé dans l’entraînement comme façon de redonner.

Lorsque Clary Stubbert a déménagé en Nouvelle-Écosse, il a confié l’entraînement à Adam, qui a entraîné les Mustangs, de l’Île-du-Prince-Édouard, et même fait fonction de commissaire de la ligue dans les Maritimes.

« C’est de redonner au suivant pour toutes les personnes qui l’ont fait pour moi », a-t-il déclaré. « J’espère que certaines des personnes que j’entraîne maintenant et avec qui j’ai été entraîneur ou travaillé dans le passé se remémorent les souvenirs en tant qu’expériences positives. »

Qu’il soit entraîneur sur le terrain ou qu’il enseigne dans la cuisine, Adam dit qu’il y a des similitudes.

« Un, c’est certainement l’élément de but commun. Je pense que si vous êtes dans un lieu de travail ou sur un terrain de jeu ou que vous travaillez sur un projet familial, ce qui rassemble tout le monde est généralement un but commun », a ajouté Adam. « En ce qui concerne l’aspect équipe, j’ai toujours cru que chaque personne doit compter sur les autres pour avoir plus de succès. »

« Le vrai succès, c’est quand toute votre équipe en est un élément et y a contribué. »

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