Ardavan Eizadirad cherche à « donner au suivant » dans la communauté des officiels

Le jeune homme de 33 ans a obtenu sa licence internationale d’arbitre de l’I.W.B.F. à la Coupe des Amériques

Lorsqu’Ardavan Eizadirad a quitté l’Iran pour s’installer à Toronto, à l’âge de neuf ans, son père lui a dit de choisir un sport à pratiquer – Ardavan a choisi le basketball, étant donné qu’il est joué à l’intérieur, donc il pouvait jouer à longueur d’année.

Son amour du basketball l’a finalement amené à arbitrer le jeu et, 24 ans plus tard, il n’est que le troisième Canadien actif, comptant une licence internationale d’arbitre de l’I.W.B.F. – un exploit qu’il a accompli récemment à la Coupe des Amériques, à São Paulo, au Brésil.

« Ce fut un grand honneur d’obtenir une carte internationale et de me joindre à la famille de l’I.W.B.F. », a déclaré Ardavan. « Je connais beaucoup d’arbitres, après avoir fait du bénévolat et travaillé aux tables aux Jeux panaméricains de 2015 et aux Championnats du monde des moins de 23 ans de 2017. Être en mesure de me trouver sur place avec eux a été un honneur. Ce fut également formidable de développer davantage ces amitiés et relations avec des amis et des collègues dans les Amériques. »

Ayant joué au basketball de manière compétitive au niveau des clubs et de l’AAU en grandissant, Ardavan s’est tourné vers l’arbitrage à un jeune âge. Bien qu’il se concentre sur le jeu, lorsque le moment est venu de décider entre l’entraînement ou l’arbitrage, pour rester impliqué dans le jeu, Ardavan a choisi de s’en tenir à l’arbitrage.

La première exposition de l’athlète de 33 ans, au basketball en fauteuil roulant, est attribuable à un ami qui pratiquait le sport.

« Un de mes bons amis, Jonathan Smith, qui joue au basketball en fauteuil roulant au niveau local, m’a appelé un jour et m’a dit que son partenaire avait un empêchement, qu’il avait besoin d’un autre arbitre et que c’était un match en fauteuil roulant », s’est souvenu Eizadirad. « Je lui ai dit : « Je n’ai même jamais vu de match de basketball en fauteuil roulant auparavant. » Il m’a répondu : « Eh bien, tu comprends le positionnement et je vais te guider à travers le jeu et tu verras si tu l’aimes. »

« J’ai été vraiment étonné. J’aime la nature compétitive de ce sport et j’aime la culture qui l’entoure. C’est une culture beaucoup plus inclusive et positive, des athlètes aux entraîneurs, mais toujours très compétitive, alors j’en suis tombé amoureux. Au fil du temps, je me suis voué à apprendre le jeu et je me suis impliqué davantage. »

Maintenant dans sa 10e année d’arbitrage du jeu, Ardavan se concentre à donner au suivant de la prochaine génération d’officiels.

« Je pense que l’obtention de ma carte internationale de l’I.W.B.F. a été vraiment une accumulation des dix années de travail que j’y ai consacrée », a-t-il déclaré. « Maintenant, je dois y travailler davantage parce que je veux devenir un modèle pour les autres. C’est un privilège et un honneur, mais vous devez donner aux autres qui viennent après vous pour vous assurer qu’ils sont prêts quand l’occasion se présente. »

« J’ai rencontré tellement de gens de tous les horizons et de tous les âges qui sont devenus des amis, à l’échelle locale, provinciale et partout au Canada. Ce qui se passe en dehors du terrain est la meilleure partie de l’arbitrage – ce sont ces amitiés et relations que vous établissez. Mais, bien sûr, pour obtenir des occasions à des niveaux plus élevés et élites, vous devez être un étudiant du jeu, avoir toujours un état d’esprit axé sur la croissance, être prêt à apprendre de vos erreurs et être impliqué de manière cohérente. »

En dehors du terrain, Ardavan est un professeur à la Faculté d’éducation de l’Université Wilfrid Laurier, où il mène des recherches sur les questions d’équité, de diversité et d’inclusion, tant dans l’éducation que dans les sports.

« Je vois la recherche comme une forme de défense d’une cause et de sensibilisation », a-t-il déclaré. « Pour moi, il s’agit d’utiliser ces plateformes pour sensibiliser les gens aux problèmes. Le sport est un excellent égalisateur à bien des égards, mais il n’est ni fantaisiste ni inclusif tout le temps. »

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