Comment une fin de semaine d’essai appelée « Have a Go » a intéressé Ben Hagkull au basketball en fauteuil roulant

Ben Hagkull a grandi dans une famille fervente de basketball; cependant, c’est sa participation à des triathlons avec son père qui a fait naître en lui son amour du sport.

Le père de Ben, Brad Hagkull, a pris connaissance de l’histoire de Rick et Dick Hoyt, en 2005 – Rick, atteint de paralysie cérébrale depuis la naissance, participait à des triathlons avec son père Dick. Inspiré par l’histoire des Hoyt, Brad en a fait part à Ben, âgé de six ans, qui s’est immédiatement rallié à l’idée.

« Beaucoup d’adaptations ont été exigées et la vidéo est devenue virale », a déclaré Ben, à propos de la première fois qu’il l’a vue. « Mon père a réussi à l’obtenir et me l’a montré et j’ai dit : « Papa, c’est ce que je veux faire ». C’est ce qui a, en quelque sorte, éveillé notre passion pour le sport et mes parents m’ont vraiment appuyé dans ce que j’ai voulu faire dans ma vie. »

Le père et le fils ont participé à plus d’une douzaine de triathlons ensemble avant que Ben, né avec le spina bifida, ne soit trop grand pour que le duo père-fils ne puisse continuer.

« Mon père et moi avons en fait plongé tête première. Il a dit: « D’accord, eh bien si tu veux le faire, nous le ferons ». Quatorze triathlons plus tard, je suis devenu un peu trop grand pour qu’il me pousse ou me tire dans un radeau, alors je suis passé au basketball en fauteuil roulant », a déclaré Ben.

Semaine d’essai « Have a Go Week »

Les triathlons au second plan, Ben a tourné son attention vers le terrain.

Le natif de Chilliwack, C.-B. a d’abord été initié au basketball en fauteuil roulant à l’âge de sept ans, lors d’un événement d’essai appelé « Have a Go Week » dans sa province natale. Les deux journées de basketball en fauteuil roulant, au cours d’une fin de semaine, ont été suffisantes pour intéresser Ben au sport.

« Dès que je me suis assis dans le fauteuil de basketball en fauteuil roulant et que j’ai commencé à le pousser, je me suis senti vraiment libre et je suis un gars assez rapide, donc cela a commencé dès le premier jour », a affirmé Ben. « C’était vraiment excitant de pousser le fauteuil et de battre tout le monde dans une course et c’est comme ça que j’ai commencé. »

La nature rapide et compétitive du basketball en fauteuil roulant a incité Ben à poursuivre ce sport et à améliorer son jeu.

« J’aime juste être avec des gens qui m’encouragent tous les jours à exiger beaucoup de moi même », a-t-il ajouté. « Être capable d’exécuter quelque chose à un très haut niveau est vraiment gratifiant et j’aime aussi tous les contacts, même si je ne suis peut-être pas le plus grand gars, c’est un autre défi pour moi, et c’est ce que j’aime. »

Une passion pour la photographie

En dehors du terrain, la plus grande passion de Ben est la photographie.

La toile de fond pittoresque de la vallée du Fraser de C.-B. – entourée de montagnes et de lacs – lui a fourni un paysage suffisamment ample pour prendre des photos.

Ben s’est intéressé à la photographie il y a cinq ans, après avoir été encouragé par son ami Zack.

« Je regardais les types de photos qu’il prenait et je me demandais toujours comment je pourrais en arriver là », Ben se souvient. « N’importe qui peut prendre un appareil photo et prendre une photo, mais ce n’est peut-être pas la meilleure. Je pense qu’il y a toujours ce sentiment de vouloir m’améliorer, même avec la photographie, et donc j’essaie de prendre des photos autant que possible. »

Le jeune homme de 22 ans a récemment obtenu son diplôme en systèmes sans miroir de Canon et acheté un appareil EOS R3. Il espère s’éloigner de la photographie strictement de paysages et ajouter plus de personnes dans ses photos.

« Je pense qu’une chose que j’ai essayé d’intégrer au cours de la dernière année, c’est plus de gens dans mes photos, donc en quelque sorte de mélanger les deux pour créer plutôt un genre de style de vie », a expliqué Ben. « L’ajout de personnes rend les photos beaucoup plus intéressantes. »

L’intérêt de Ben pour la photographie l’a finalement amené à s’inscrire au programme d’arts visuels du Collège Camosun, à Victoria, C.-B., où il en est actuellement à sa quatrième année.

Pour le moment, Ben signale qu’il se concentre sur la photographie à la pige, mais qu’il aspire à se joindre à l’industrie cinématographique à l’avenir.

« Plus tard, travailler pour une entreprise quelconque de médias, peut-être pour des films, des plateaux de tournage ou dans une entreprise en tant que monteur, éditeur de photos ou de vidéos – travailler avec des compagnies de marque de cette façon », a déclaré Ben, à propos de ses objectifs.

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