Danielle DuPlessis n’oubliera pas de sitôt ses premiers Jeux paralympiques.

Le report des Jeux a offert une année supplémentaire pour s’y préparer et accroître l’enthousiasme.

« Ce fut une expérience vraiment excitante. Je crois qu’il y a eu beaucoup de préparation pour Tokyo », a déclaré Danielle. « C’était irréel jusqu’à ce que nous atterrissions au Japon, mais j’étais vraiment excitée d’être là, vraiment reconnaissante au Japon d’avoir réussi à tenir les Jeux et évidemment très excitée de jouer avec mes coéquipières. ».

À ses premiers Jeux, la native de Fredericton, N.-B., a pu demander conseil à de nombreuses joueuses de longue date – sa plus grande leçon à retenir étant de ne pas de se laisser trop emportée par l’expérience, mais d’en profiter.

« Je pense qu’au début du tournoi, surtout pendant le rassemblement, il était facile de s’énerver ou d’être anxieuse », a affirmé Danielle. « Prendre du recul une fois que nous sommes entrées dans le village et une fois que nous avons commencé à jouer – c’était bien de pouvoir prendre du recul et de me dire que « c’est mon expérience, je veux en profiter » et de me calmer les nerfs. »

La joueuse âgée de 24 ans a pris part à trois matchs pour le Canada, aux Jeux paralympiques de Tokyo, enregistrant une moyenne de plus de deux rebonds en près de huit minutes.

Danielle a attribué sa position, comme joueuse partante de l’équipe, à l’entraîneur Marc Antoine Ducharme, qui a pu se tourner vers le banc.

« J’ai bien aimé jouer dans les deux matchs contre le Japon. C’était sensationnel », a-t-elle ajouté. « Je pense qu’en tant qu’équipe, nous avons travaillé fort pour nous mettre dans une position où les joueuses pouvaient sortir du banc et contribuer, alors j’étais vraiment excitée de jouer dans ces deux matchs et je pense qu’il y a eu d’excellentes passes, de bons jeux défensifs, mais dans l’ensemble, c’était vraiment bien d’être là et de m’efforcer de mon mieux. »

Bien que la tenue de matchs amicaux contre l’équipe masculine de la prochaine génération, pendant l’entraînement au Toronto Pan Am Sports Centre, ait fourni une bonne préparation pour les Jeux, Danielle a certes manqué de concourir contre d’autres pays, dans un tournoi international.

« Notre équipe masculine junior a très bien joué contre nous, l’été dernier, participant à des matchs amicaux contre nous chaque semaine, et nous étions donc extrêmement reconnaissantes de les avoir comme adversaires », a-t-elle soutenu. « Du même coup, ce n’est pas tout à fait la même chose que de jouer dans un match où vous n’avez pas analysé l’équipe aussi complètement. »

« C’était vraiment excitant à cet égard. C’était plus analogue à ce que j’aime dans le sport : l’adaptabilité, l’établissement d’un plan de match, tout ce genre de choses. C’était vraiment excitant d’être de jouer à nouveau au niveau international et de voir comment se présentaient diverses équipes. »

Ayant tout juste participé au Camp d’entre-deux, à Richmond, C.-B., la semaine dernière, Danielle est de retour au Toronto Pan Am Sports Centre, pour perfectionner son jeu offensif en vue de la saison 2022.

« Je pense qu’un important élément, pour moi, est d’avoir un impact offensif », a dévoilé Danielle. « Je suis assez grande, donc d’être capable de faire de grands jeux et de contrôler mon espace dans l’attaque, c’est quelque chose sur lequel j’ai vraiment travaillé. Affronter les hommes est superbe pendant l’entraînement. Je suis l’une des plus grandes joueuses du gymnase en ce moment, donc être capable d’interpréter le jeu et d’entrer dans la zone de lancer franc a donné de bons résultats et s’est bien manifesté, aussi, au Camp d’entre-deux avec les joueuses. »