Élodie Tessier s’épanouit à l’extérieur de sa zone de confort, sur le terrain et en dehors

On dit que tout ce que vous avez toujours voulu se trouve à un pas, en dehors de votre zone de confort. C’est un dicton avec lequel l’athlète Élodie Tessier est tout à fait d’accord. Membre de l’équipe nationale canadienne féminine senior de basketball en fauteuil roulant, Élodie ce rapproche de vivre ce dicton.

La saison dernière, Élodie a décidé de relever un nouveau défi et de poursuivre ses études et le basketball au sud de la frontière, à l’Université du Texas, à Arlington. Une nouvelle aventure dans un nouveau pays où elle ne connaissait absolument personne. Elle a saisi cette occasion de s’épanouir en tant que personne et en tant que joueuse.

« Je voulais sortir de ma zone de confort. Je voulais aller quelque part où je ne connaissais personne. Je pense que j’ai réussi à le faire et je profite vraiment de cette expérience. »

« Quand j’ai visité le campus pour la première fois, j’ai eu ce sentiment. C’était superbe. J’ai eu la possibilité d’étudier en anglais, ce que je n’avais jamais fait auparavant. C’est une expérience vraiment géniale, un défi pour moi et c’est ce que je voulais. »

Elle admet que, comme tout nouveau défi, la transition a été difficile au début. Mais, elle s’est vite habituée, tant en ce qui concerne ses études en administration des affaires internationales que sur le terrain, avec ses nouvelles coéquipières de l’équipe Lady Movin’ Mavs, de l’UTA.

« Le programme de basketball est vraiment bon. Ce que cette équipe m’offre est vraiment différent de l’équipe nationale. Mon rôle et mon style de jeu sont vraiment différents, donc je sors beaucoup de ma zone de confort. Je suis ce qu’on appelle une joueuse de transition qui scelle et fait écran. Mais, l’entraîneur en chef des Mavs, Jason Nelms, veut vraiment que je lance le ballon plus souvent, que je tire avec plus de confiance et que je sois plus une menace à l’attaque. C’est vraiment différent. »

Bien que son rôle sur le terrain soit différent, la dynamique dans l’équipe a certaines similarités avec celle d’Équipe Canada. Les deux équipes sont jeunes et se soudent, à mesure qu’elles s’épanouissent ensemble en allant de l’avant.

« Tout le monde était vraiment engagé envers l’équipe et nous nous sommes tellement améliorées », a déclaré Élodie, au sujet de sa première année au Texas. « Nous apprenions tous les jours. Commencer avec une nouvelle équipe est un processus. Nous avons eu une saison incroyable. C’était vraiment amusant de jouer avec des personnes que je ne connaissais pas et de m’assurer d’établir rapidement des relations pour être en mesure de bien jouer. »

Bien que la saison universitaire ait été écourtée juste avant le championnat national, en raison de la pandémie de coronavirus, Élodie a été néanmoins reconnue par la National Wheelchair Basketball Association (NWBA) comme membre de la deuxième équipe d’étoiles américaine et de l’équipe de recrues étoiles. »

Maintenant de retour à la maison, à Saint-Germain-de-Grantham, juste à l’extérieur de Drummondville, au Québec, Élodie fait tout ce qu’elle peut pour s’entraîner. Son père a installé un cylindre stationnaire, afin qu’elle puisse continuer à pousser, assise dans son fauteuil de basketball. Mais, elle trouve l’équilibre en consacrant plus de temps à sa vie en dehors du basketball, pendant la période de relâche du sport.

Élodie a un nouveau poste en tant que réceptionniste aux Coifferies d’Annie, un salon de coiffure local où sa sœur jumelle, Jessica, est coiffeuse. Elle reste active avec une nouvelle planche à pagaie et de l’entraînement croisé, en plus de faire de l’aviron et du vélo, et elle a trouvé quelques passe-temps, dont le crochet et le jardinage, ayant planté divers légumes – carottes, radis, haricots et oignons – dans son jardin.

« Nous adorons la soupe. Il n’y a rien de meilleur », a-t-elle plaisanté.

« Le basketball me manque, mais en ce moment, je profite de beaucoup de choses à la maison. J’ai l’occasion de renouer avec ma sœur. Nous avons été séparées l’une de l’autre depuis si longtemps et nous n’avons pas vécu ensemble depuis 2013, donc être capable de renouer avec elle est vraiment agréable en ce moment. D’autres aspects de ma vie, dont je n’ai pas eu le temps de profiter, me procurent beaucoup de joie. »

Elle a investi quatre années à s’entraîner en vue de sa participation à ses premiers Jeux paralympiques de 2020, à Tokyo. Maintenant, en raison du détour inattendu dans son parcours paralympique, elle prend le temps de se réinitialiser mentalement.

« Je sais que lorsque je retournerai au Centre national d’entraînement pour m’entraîner, je me concentrerai là-dessus. J’ai hâte d’être de retour dans un vrai gymnase et à l’entraînement, mais en même temps je veux vraiment profiter du moment présent, parce que je sais qu’il ne sera plus là quand la vie reprendra à nouveau. »

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