Équipe Canada se prépare avec résilience pour son retour, alors que Basketball en fauteuil roulant Canada célèbre la journée internationale des femmes

« Rien ne peut arrêter Équipe Canada »

La pandémie de COVID-19, le report de Tokyo 2020 et l’incertitude quant à l’admissibilité des athlètes aux Jeux paralympiques ont présenté à l’équipe nationale féminine canadienne de basketball en fauteuil roulant un certain nombre de défis uniques, au cours de la dernière année.

Grâce à leur résilience, les Canadiennes se sont ralliées pour surmonter chaque obstacle et sont devenues plus fortes et plus unifiées, prêtes à retourner sur le terrain et à faire ce qu’elles font de mieux.

Ensemble.

« J’ai l’impression que l’unité, la solidité et les liens de notre équipe ont certainement changé », a déclaré Tara Llanes, membre de l’équipe nationale féminine senior depuis 2018. « Ce changement s’était déjà amorcé après les Jeux parapanaméricains, en 2019. Et, avec tout ce qui s’est passé depuis, nous sommes beaucoup plus soudées en tant qu’équipe — nous comptons les unes sur les autres et je pense que toutes les joueuses de l’équipe le savent. ».

« C’est le signe d’une équipe vraiment formidable. ».

Les Canadiennes se sont taillé une place pour Tokyo, en 2019, après s’être qualifiées pour la finale de championnat des Jeux parapanaméricains, à Lima. L’équipe a ensuite remporté l’or dans un match décisif contre les Américaines.

L’équipe était prête à remporter sa première médaille paralympique depuis le bronze, à Athènes, en 2004, mais la pandémie a interrompu une certaine dynamique créée lors de la performance médaillée d’or du programme, à Lima.

« Je crois que notre équipe soutient cet élan depuis 2018 », a ajouté Tara. « Après les Jeux parapanaméricains 2019, j’avais l’impression que rien ne pouvait nous arrêter. Il me semblait que peu importe nos adversaires sur le terrain, nous pourrions gagner. Je ne dis pas que cela ne peut pas arriver en ce moment, mais c’est beaucoup plus difficile sans être sur le terrain et face à face avec tout le monde. »

« J’ai cependant l’impression que lorsque nous serons de retour sur le terrain, toutes ensemble, cette dynamique va simplement revenir. Ça pourrait être raboteux sur le terrain pendant une semaine ou deux, mais je crois honnêtement que l’unité de notre équipe reviendra immédiatement. »

Se préparer à concourir au niveau le plus élevé est déjà assez difficile pour n’importe quel athlète. Avec l’incertitude entourant les Jeux reportés et les restrictions relatives à la COVID-19, la joueuse âgée de 44 ans et ses coéquipières canadiennes ont été tenues de s’adapter.

« Ce fut l’une des années les plus stressantes de ma vie, je crois », a soutenu la native de North Vancouver, C.-B. « Les deux ou trois premiers mois de la pandémie, je ne pouvais me rendre à un gymnase, ici en C.-B., et mon entraîneur me faisait faire des séances d’entraînement à la maison, où je ne pouvais pousser que deux fois mon fauteuil dans ma cour. Et, je me souviens de m’être dit : « Comment est-ce que ceci fait de moi une meilleure joueuse? ». Mais, j’ai pu faire beaucoup plus de visualisation. »

« Quand je suis retournée sur le terrain, j’ai eu l’impression de ne pas avoir vraiment perdu grand-chose, en fait, il y avait des aspects que j’estimais avoir acquis. Même sans ballon et anneau, il y a des choses que vous pouvez encore faire pour être une meilleure joueuse et je crois que notre équipe s’est concentrée sur ça. Et, la plupart de nos joueuses ont été sur le terrain et travaillé très fort.

« Tout ce que nous pouvions faire, c’était de nous concentrer sur les dates à Tokyo. »

Arinn Young, d’Équipe Canada, connaît bien les défis auxquels ses coéquipières ont dû faire face, au cours de la dernière année, et a dû les surmonter elle-même à l’étranger.

Originaire de Legal, Alb., elle a atterri à Wiesbaden, en Allemagne, en septembre, après avoir signé son premier contrat professionnel avec les Rhinos du Rhin, de la première division de la Rollstuhlbasketball Bundesliga allemande.

Étant l’une des rares athlètes loin de son pays et de sa famille, je dois dire que « c’est difficile », a soutenu Arinn. « Avec le changement d’heure, il y avait des réunions d’équipe auxquelles je ne pouvais assister, parce que je m’entraînais le soir ou elles avaient lieu tout simplement trop tard pour moi. Donc, c’est difficile, je me sens très dépaysée, mais ce fut la meilleure décision de venir ici jouer. »

« Tous les membres de ma famille, mes coéquipières et les membres du personnel m’ont appuyé, alors c’était bien. »

Membre de l’équipe nationale féminine senior depuis 2014, Arinn a prévenu les futures adversaires du Canada.

« Nous avons toutes le même état d’esprit, les gens feraient mieux de faire attention à nous », a affirmé la joueuse âgée de 24 ans. « Nous avons eu toutes ces mauvaises choses qui se sont produites au cours de la dernière année et d’être en mesure de revenir sur le terrain et de jouer, c’est non seulement de nous le prouver à nous-mêmes à nouveau, mais de prouver que rien ne peut arrêter Équipe Canada. Rien ne peut arrêter les athlètes qui ont vécu un cauchemar. Ça nous rend plus avides de victoire.

« Je sais qu’il n’y a pas grand-chose qui puisse m’empêcher et me priver de mon objectif de gagner une médaille d’or et je sais que c’est comme ça pour nos deux programmes. J’ai l’impression que ceci s’est révélé un bien pour un mal et qu’au bout du compte nous allons tout détruire sur notre passage. »

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