Joey Johnson se sent « comblé » par son rôle à la MWSA

Le natif de Lorette, au Manitoba, nommé coordonnateur de programmes en septembre dernier

Ayant grandi au Manitoba, Joey Johnson a eu l’occasion d’essayer toute une gamme de sports adaptés, allant du tennis à l’athlétisme et au basketball en fauteuil roulant. Maintenant âgé de 46 ans, il donne en retour à la prochaine génération d’athlètes dans sa province natale.

Nommé coordonnateur de programmes de la Manitoba Wheelchair Sports Association (MWSA), en septembre dernier, Joey travaille à la sensibilisation aux sports adaptés dans la province.

« Étant une petite province du point de vue de la population, nous avons parfois de la difficulté à recruter des athlètes », a expliqué Joey. « En ce moment, nous en avons un assez bon nombre. Nous comptons quelques bons entraîneurs de basketball et un bon entraîneur de rugby. »

« Il nous faut simplement accroître et élargir ces programmes pour attirer plus d’enfants et les impliquer davantage. Quand j’étais jeune, j’ai eu beaucoup de chance; c’était un peu l’âge d’or du sport adapté au Manitoba avec des programmes très solides en place. Peu importe le sport que vous nommez, j’ai eu l’occasion de l’essayer. Nous n’en sommes pas tout à fait là, actuellement, mais j’aimerais bien voir le sport revenir à cette époque, puis donner aux enfants handicapés la possibilité d’essayer tous les sports. »

Dans l’exercice de ses fonctions, Joey supervise les promotions scolaires, qui consistent à apporter des fauteuils roulants dans les écoles locales, à donner aux enfants la chance de s’asseoir sur les fauteuils et à appuyer les programmes que la MWSA offre actuellement, y compris les programmes de basketball en fauteuil roulant et de rugby en fauteuil roulant.

Comme dans le cas des sports à l’intention des personnes non handicapées, Joey qualifie le monde des sports adaptés de « cyclique », en termes d’inscription et de participation, ajoutant que la MWSA fait face à des défis similaires à ceux de son homologue pour les personnes non handicapées.

« Même dans le monde des sports pour les personnes non handicapées, il est difficile de maintenir la participation des enfants », a-t-il déclaré. « Les sports pour les filles éprouvent de la difficulté à les garder engagées dans le sport, une fois qu’elles parviennent au milieu de l’adolescence. Rien de différent dans le monde des sports adaptés, où nous avons une petite population parmi laquelle choisir. Nous devons offrir les programmes qui les inciteront à revenir. »

« Même dans le monde des sports pour les personnes non handicapées, il est difficile de maintenir la participation des enfants », a-t-il déclaré. « Les sports pour les filles éprouvent de la difficulté à les garder engagées dans le sport, une fois qu’elles parviennent au milieu de l’adolescence. Rien de différent dans le monde des sports adaptés, où nous avons une petite population parmi laquelle choisir. Nous devons offrir les programmes qui les inciteront à revenir. »

Avant d’être membre de l’équipe canadienne masculine de basketball en fauteuil roulant, avec laquelle il a participé à cinq Jeux paralympiques, remportant trois médailles d’or et une médaille d’argent, le natif de Lorette, au Manitoba, a grandi dans les programmes de la MWSA.

Lorsque Joey a vu l’offre d’emploi de la MWSA, il l’a considérée comme une occasion de redonner au programme qui l’a aidé à avoir du succès avec l’équipe nationale et, professionnellement, en Australie et en Allemagne, où il a mené l’équipe du club RSV-Lahn Dill à plusieurs championnats d’Europe.

« C’est la partie qui me comble, parce que je sais ce que la MWSA a fait pour moi et comment ma vie a changé grâce à ces occasions de faire du sport », a ajouté Joey. « Il me peine vraiment de penser qu’il pourrait y avoir un enfant, ici au Manitoba, qui n’a pas eu ces chances ou qui n’est pas au courant des occasions qui s’offrent. Je dois en quelque sorte me mettre au défi de me dire que c’est maintenant à mon tour de porter le flambeau et d’aider à offrir ces occasions à ces enfants et de faire prendre conscience à tout le monde que ces programmes existent. »

Son rôle dans la MWSA s’ajoute à son rôle d’entraîneur dans l’équipe nationale masculine canadienne, où il est entraîneur adjoint dans le personnel de Matteo Feriani.

Joey, qui est devenu le premier athlète paralympique à être intronisé au Manitoba Basketball Hall of Fame, en 2013, et a été intronisé au Temple de la renommée des sports du Manitoba, en 2016, a déclaré que l’entraînement était une transition naturelle, une fois que des problèmes aux épaules et au dos l’ont empêché de jouer.

« J’ai toujours eu cet intérêt, même en tant que joueur dans beaucoup d’équipes dont j’ai été membre, d’être un joueur‑entraîneur », a affirmé Joey, qui a également été entraîneur adjoint de l’équipe masculine de basketball en fauteuil roulant de la Grande-Bretagne, aux Jeux paralympiques de 2016. « Une fois que j’ai appris une habileté, j’ai aimé la transmettre à mes coéquipiers pour aider à améliorer mon équipe, parce qu’évidemment, plus tout le monde est fort dans l’équipe, plus notre équipe sera forte. »

Joey parle de l’occasion d’entraîner l’équipe nationale canadienne comme d’une expérience bouclant la boucle, s’étant joint au programme en tant que joueur, alors qu’il était encore adolescent.

« C’est une expérience différente. J’ai toujours respecté les entraîneurs que j’ai eus pendant tous ces matchs », a-t-il souligné. « Je sais la quantité de travail qui entre dans l’analyse de la vidéo, la stratégie, la planification, tout ça. C’est différent de s’asseoir là en tant qu’entraîneur et de n’avoir aucun contrôle. Vous inculquez les connaissances et un plan de match, puis vous devez vous asseoir et regarder et espérer que les joueurs les saisissent en exécutant quelque chose de bien sur le terrain. »

Qu’il s’agisse d’entraîner de jeunes athlètes dans l’équipe nationale ou d’essayer de recruter de nouveaux joueurs dans son rôle auprès de la MWSA, Joey, intronisé au Temple de la renommée paralympique canadien en 2019, déclare qu’il n’a pas de discours de recrutement, il partage plutôt ses expériences en tant que joueur.

« Je pense que quand ils m’entendent en parler et leur raconter ces histoires, ils ressentent cette passion dans ma voix et mon enthousiasme quand je jouais. Je pense que le sport se fait lui-même valoir », a déclaré Joey. « L’équipe de club pour laquelle j’ai joué en Allemagne dit toujours que c’est le jeu le plus rapide sur roues et qu’il se vend tout seul. »

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