Joli-Anne Lévesque relève le défi de l’arbitrage

La jeune arbitre de 26 ans s’apprête à exercer ses fonctions au Championnat national féminin de la LCBFR

C’est par hasard que Joli-Anne Lévesque s’est lancé dans l’arbitrage du basketball. Les entraîneurs de sa ville natale de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, au Québec, avaient besoin d’arbitres et on lui a donc donné un sifflet et un chandail.

Étudiante au secondaire à l’époque, Joli-Anne était certes mal à l’aise dans le rôle d’officielle au début.

« Certaines personnes, lorsqu’elles font face à un défi – elles ont peur et s’enfuient – quand je fais face à un défi, je veux l’accepter et m’améliorer », a-t-elle déclaré. « Quand j’ai commencé, je me suis dit : « Je dois prendre en charge le jeu ». J’avais besoin de mieux apprendre les règlements, comment interagir avec les gens et être exposée à plus de basketball, afin de mieux juger.

En grandissant, Joli-Anne était à la fois une joueuse passionnée de soccer et de basketball. Elle a choisi de continuer à jouer dans la division I de basketball, pendant ses études au CÉGEP, et aspirait à obtenir une bourse universitaire, pour continuer à jouer au basketball. Cependant, une blessure au genou l’a forcée à changer de cap.

« Je savais que je voulais aller à l’université pour jouer au basketball, mais je ne me suis jamais arrêté pour penser à ce que je voulais vraiment étudier », se souvient Joli-Anne. « Ensuite, j’ai rencontré un conseiller en orientation, qui m’a fait passer beaucoup de tests, et les résultats portaient sur les domaines de l’armée, du maintien de l’ordre et du travail avec les enfants. »

En fin de compte, Joli-Anne a choisi de devenir policière, s’inscrivant à un programme de deux ans et à deux ans de formation à l’école de police.

« J’ai eu la chance de faire partie du premier groupe de l’école de police. Il y a neuf groupes par an, vous passez plusieurs tests pour être classé et j’ai été classée dans le premier groupe, donc j’ai eu la chance d’aller à l’école et de terminer le plus tôt possible pour commencer ma carrière. »

« J’aime faire un peu de tout et ce travail me le permet. »

La jeune femme de 26 ans voit maintenant des parallèles entre son travail quotidien et sa passion pour l’arbitrage du basketball.

« Les similitudes sont tout simplement incroyables parce que vous devez analyser le jeu en peu de temps et utiliser votre jugement pour prendre une décision, qui peut avoir un impact sur le jeu », a-t-elle déclaré. « En tant qu’officielle, lorsque vous êtes sur le terrain, vous avez littéralement moins d’une seconde pour faire part de votre décision. »

Joli-Anne en est à sa première année comme membre du jury universitaire d’arbitrage de basketball debout et arbitre le basketball en fauteuil roulant depuis 2018.

Elle remercie Ghyslain et Alexandre Lapointe de l’avoir aidée à se lancer dans l’arbitrage, à l’école secondaire, et reconnaît Sébastien Gauthier et Sergio Giordano comme mentors. Elle a également fait l’éloge de Joanna Wiegers, qui a simplifié le jeu pour elle.

« Joanna est une bonne mentore parce qu’elle sait comment expliquer l’information pour que je la comprenne et que je puisse l’appliquer sur le terrain », a soutenu Joli-Anne.

Joli-Anne a l’intention d’arbitrer le basketball, tant et aussi longtemps qu’elle aime le faire et que c’est plaisant pour elle, mais elle a aussi des objectifs qu’elle espère atteindre en cours de route.

« Obtenir ma licence internationale pour le basketball en fauteuil roulant serait l’objectif ultime », a-t-elle affirmé. « Si j’y arrive, ce sera une très bonne chose, mais j’y travaille. Ce serait mon but ultime. »

Quant aux conseils pour les nouveaux officiels?

« Être résilient est le conseil que je donnerais aux nouveaux officiels », a-t-elle déclaré. « Soyez présent, faites des erreurs, apprenez d’elles, passez à autre chose et faites de votre mieux. »

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