La native de Dartmouth, N.-É., est membre de l’équipe féminine des moins de 25 ans

La carrière de Kayla MacKinnon, en basketball en fauteuil roulant, a commencé lorsqu’elle a rencontré l’entraîneure Cher Smith. Atteinte de paralysie cérébrale à la naissance, Kayla cherchait à être plus active lorsqu’il lui a été recommandé d’essayer le tir à l’arc.

« C’est là que j’ai rencontré Cher et elle m’a dit : « Je ne crois pas que ce soit le sport pour toi, mais je pense que tu devrais venir te joindre au basketball en fauteuil roulant », se souvient Kayla. « C’est un peu comme ça que j’ai commencé à jouer. »

Originaire de Dartmouth, N.-É., elle a également essayé le rugby en fauteuil roulant et le tennis en fauteuil roulant, mais a décidé de s’en tenir au basketball en fauteuil roulant.

Le basketball en fauteuil roulant permet à Kayla de rivaliser avec sa sœur jumelle Julia, bien que Kayla – une demi-heure plus âgée – admette qu’elles peuvent toutes deux devenir trop compétitives sur le terrain.

« Nous n’avons pas vraiment le droit d’être dans la même équipe, pendant les jeux dirigés, parce que nous nous chamaillons trop », a-t-elle plaisanté.

En février, les sœurs ont fait partie de l’équipe de T.-N.-L. aux Jeux d’hiver du Canada 2023 – leurs deuxièmes Jeux après avoir joués à Red Deer, en 2019.

« Ce fut une expérience formidable », a expliqué Kayla. « C’était un nouveau groupe, j’étais plus âgée, donc j’en savais plus sur le sport et ce fut une meilleure expérience. J’étais l’une des athlètes les plus âgées de l’équipe et j’ai pu donner quelques conseils de mentorat à d’autres athlètes. L’expérience a été merveilleuse. Vraiment. »

L’équipe de T.-N.-L. avait trois groupes de membres de familles à Charlottetown, tandis que l’entraîneure Raeleen Baggs et son fils Gavin faisaient également partie du contingent, offrant une dynamique d’équipe unique.

« C’était intéressant. Tout le monde s’entendait assez bien, cependant, donc il n’y avait pas trop de parenté », a déclaré Kayla. « Je crois que c’était superbe pour tout le monde d’avoir un membre de famille sur place. Je pense que c’était un bon système de soutien, parce que nous étions loin de chez nous pendant plus d’une semaine. Parfois, les gens ne sont pas habitués à cela, alors c’était formidable d’avoir cet appui. »

L’athlète âgée de 20 ans a ensuite fait partie d’une équipe mixte d’athlètes, au Championnat national féminin de la LCBFR, en avril. Kayla attribue l’expérience acquise à Montréal pour l’avoir mise sur le radar de l’équipe nationale féminine des moins de 25 ans.

« Le point marquant de ma saison serait probablement le Championnat national féminin », a-t-elle ajouté. « C’était la première fois que je jouais avec des femmes seulement, ce qui a en quelque sorte fait boule de neige pour ma participation à l’équipe M25, en Thaïlande, donc c’est probablement mon point saillant. »

Avant de faire officiellement partie de l’équipe, Kayla a participé au camp féminin des moins de 25 ans à Richmond, en Colombie-Britannique. Le camp a donné un aperçu de la compétition qui se déroulerait au Championnat du monde des moins de 25 ans, alors que le Canada accueillait le Japon pour une série de matchs hors concours.

« C’était formidable de travailler avec le Japon et de jouer contre cette équipe », a affirmé Kayla. Ceci nous a donné une petite idée de ce que sera la concurrence en Thaïlande. C’était aussi magnifique d’apprendre de nouvelles stratégies d’entraînement et de mieux connaître mes coéquipières. »

Le mois dernier, Kayla a été officiellement nommée dans la formation canadienne des moins de 25 ans – l’une des 12 athlètes qui se rendraient à Bangkok pour le Championnat du monde.

Kayla représentera son pays et sa province de la Nouvelle-Écosse en tant que seule athlète de la région nommée dans l’équipe.

« C’est extraordinaire. Je ne peux pas croire que je suis la seule d’ici », a-t-elle soutenu. « Desiree Isaac-Pictou et moi sommes les seules des Maritimes – je pense que c’est une excellente occasion de représenter cette partie du pays. »

« Je suis excitée. Je me sens honorée d’avoir la chance de représenter le Canada. Nous avons un excellent groupe de femmes qui participera, ce sera une expérience sensationnelle. »

En dehors du terrain, Kayla est une étudiante à l’Université Dalhousie, qui se spécialise en promotion de la santé avec une mineure en gestion des limites fonctionnelles, dans le but de travailler dans un rôle d’accessibilité lorsqu’elle obtiendra son diplôme.