La confience n’est pas en question pour Kady Dandeneau après une année remplie de succès

Si la confiance permet de gagner à moitié la bataille, alors la joueuse de l’équipe nationale féminine canadienne, Kady Dandeneau, est en bonne voie de triompher.

Son assurance provient du fait qu’elle sait avoir déployé les efforts voulus pour atteindre son plein potentiel. Toutes les longues heures sur le terrain et au gymnase et le temps passé loin de sa famille et de ses amis ont été un investissement qui en a valu la peine, pour devenir la joueuse qu’elle aspire à être.

Le monde du basketball en fauteuil roulant a eu un aperçu de cette joueuse la saison dernière, lorsque Kady a facilement battu ses adversaires, en plus de remporter de nombreux prix. Et, elle n’a pas fini.

« Je serai toujours la première personne à dire qu’il y a tellement plus que je puisse faire et que je peux m’améliorer encore beaucoup, mais je sais toujours à quel stade se trouve mon jeu », a‑t‑elle signalé. « Je sais combien de travail j’ai fait et combien de travail je dois faire. Je ne me vois pas ne pas réussir parce que je fais tout le travail nécessaire. »

Cinq années se sont écoulées depuis que la joueuse de Pender Island, en Colombie‑Britannique, est passée du basketball debout au jeu en fauteuil roulant. Elle a laissé la course sur le terrain pour les Timberwolves de l’Université de Northern British Columbia (UNBC) et sa mise à l’écart en raison de blessures, pour concourir en fauteuil roulant pour Équipe Canada. Bien que la route ait été cahoteuse à certains moments, sa volonté de devenir une joueuse d’impact n’a jamais vacillé.

« Il y a eu un moment de lutte et de frustration », a-t-elle avoué. « J’avais vraiment l’impression de ne pas pouvoir faire ce que je voulais faire. J’avais ce décalage entre la joueuse que j’étais mentalement et où j’étais physiquement. J’ai dû recommencer à zéro, quand j’ai commencé à jouer au basketball en fauteuil roulant. Ce n’est que l’année dernière que j’ai vraiment commencé à sentir que j’étais la joueuse que je voulais être et je pouvais faire les choses que je voulais faire. »

« Mon état d’esprit, depuis que je joue au basketball en fauteuil roulant, a été de me dire d’être patiente, de faire le travail nécessaire et que j’y arriverais. J’ai toujours su que c’était vrai. J’ai toujours eu cette croyance. »

« Je pense que l’année dernière, j’ai commencé à en voir les résultats. J’ai toujours su que je pouvais avoir un impact et qu’il me suffisait de faire les efforts pour y parvenir. J’ai une grande passion pour le jeu. J’adore jouer au basketball. J’en tire beaucoup de plaisir et j’aime aller sur le terrain, concourir et tout donner. Je pense que ça se voit quand on me regarde sur le terrain. »

Ce qu’elle a accompli sur le terrain, l’an dernier, lui a valu le titre d’athlète féminine de l’année de Basketball en fauteuil roulant Canada, présenté par Grosso Hooper Law.

« C’est toujours agréable d’être reconnue, mais ce fut un long processus. Le prix était une bonne indication que je suis presque là et j’ai fait un pas de plus sur mon parcours. J’ai encore du chemin à faire pour être la joueuse que je veux être, mais c’était un superbe jalon. »

« C’est certainement un honneur et il y a beaucoup de grandes athlètes qui ont déjà reçu ce prix, alors c’est plutôt sensationnel de me joindre à leurs rangs. Ce fut un honneur et je vais juste continuer à travailler et à continuer d’essayer de m’améliorer. L’objectif ultime est une médaille d’or à Tokyo. »

Elle admet que de voir Tokyo 2020 reporté à 2021 est une pilule difficile à avaler. Le basketball et le rêve paralympique actuellement en attente, durant la pandémie de coronavirus, Kady a comblé le vide en regardant les rediffusions des Jeux paralympiques précédents sur YouTube.

« J’ai regardé à peu près tous les matchs de basketball en fauteuil roulant que j’ai pu trouver en ligne », dit-elle en riant. « J’ai tellement hâte d’aller à Tokyo. Je veux être là. Ce sera absolument extraordinaire et amusant et je veux juste jouer au basketball. »

« Je suis tellement prête pour Tokyo. Je pense que le reste de l’équipe l’est aussi. Avoir une autre année pour se préparer ne sera qu’avantageux pour notre équipe. Mais, ce désir de rivaliser et de jouer est là. »

Bien que sa confiance dans son propre jeu continue à s’accroître, Kady fait tout autant confiance à ses coéquipières d’Équipe Canada et le travail qu’elles font toutes, en route vers Tokyo.

« Je pense que nous avons un groupe formidable et talentueux », a-t-elle soutenu. « Nous sommes une équipe assez jeune. Nous ne formons pas une équipe depuis très longtemps, mais j’ai toujours su que cette équipe peut être très bonne. »

« C’est une excellente équipe et je suis vraiment excitée de poursuivre notre but ultime, ensemble à Tokyo. Je ne pourrais pas être plus heureuse de les avoir comme coéquipières et de chaque fois livrer bataille avec elles. ».

Concurrente fougueuse, cette pause lui fait manquer la capacité de concourir et de s’entraîner à un niveau élevé. Elle est toujours en contact avec ses coéquipières, au moyen de rencontres d’équipe et de séances d’entraînement virtuelles. Elles intensifieront leur entraînement à domicile, à un moment où Équipe Canada se centraliserait normalement, en tant que groupe, au Centre national d’entraînement de Toronto, pour la période d’entraînement estivale.

À l’heure actuelle, Kady travaille également à distance pour terminer sa première année d’études en vue d’une maîtrise en kinésiologie, à l’Université de l’Illinois, où elle jouait aussi pour l’équipe universitaire féminine de basketball en fauteuil roulant.

Kady a fait bonne impression à ses débuts, comme membre de Fighting Illini. Elle a été nommée joueuse de l’année dans la division interuniversitaire de la National Wheelchair Basketball Association (NWBA), en plus d’être nommée à la première équipe d’étoiles américaine et sélectionnée à l’équipe de recrues étoiles. La décision de poursuivre le basketball et ses études universitaires au sud de la frontière a été facile à prendre.

« L’Université de l’Illinois a un très bon programme et une très bonne culture », a-t-elle affirmé. « Sa longue histoire dans le sport du basketball est vraiment riche. Certains des plus grands athlètes dans le sport ont fréquenté l’école. Je suis vraiment contente du choix que j’ai fait d’y aller et j’ai vraiment aimé ça jusqu’à présent. »

« La principale raison pour laquelle je cherchais à y aller était de pouvoir jouer pour Steph Wheeler. Je sais qu’elle a beaucoup d’expérience et offre une nouvelle perspective. Je pense que l’une des choses importantes, quand on essaie de s’améliorer en tant que joueuse, en tant qu’athlète, et même en tant que personne, c’est d’obtenir ces points de vue différents des entraîneurs. »

« Elle est tenue en très haute estime dans le sport, en plus d’être évidemment une athlète et une entraîneure couronnée de succès, et elle a quelques médailles d’or paralympiques à son actif. C’était vraiment superbe de connaître son opinion. Elle m’a vraiment aidé en tant qu’athlète, surtout d’un point de vue mental, ainsi qu’à tirer le meilleur parti de mes coéquipières et de notre équipe. »

Bien que le basketball l’ait emmenée loin de chez elle, Kady est prompte à retourner à ses racines et à créditer la communauté du basketball en fauteuil roulant en Colombie‑Britannique et sa famille élargie des Timberwolves, qui l’a toujours soutenue dans son parcours.

« C’est vraiment réconfortant d’avoir tant de gens qui pensent à vous et qui se soucient de vous comme ça et s’évertuent à s’assurer que vous avez ce dont vous avez besoin pour réussir. C’est un groupe de personnes qui me tiennent à cœur, donc je suis très chanceuse qu’elles m’appuient et me soutiennent comme elles le font.

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