La paralympienne Rosalie Lalonde accueille la pression de produire des résultats pour Équipe Canada à Tokyo

Rosalie Lalonde n’hésite pas à faire part de la responsabilité qu’elle est venue à assumer avec Équipe Canada.

Lorsque Rosalie a fait ses débuts paralympiques, aux Jeux d’été de 2016, à Rio de Janeiro, elle était la plus jeune de l’équipe et a rapidement gravi les échelons du basketball en fauteuil roulant.

En ce qui concerne les Jeux prévus à Tokyo, la native de Saint-Clet, au Québec, est plus consciente de son influence sur le terrain.

« Quand je suis allée à Rio — j’avais 19 ans — tout était excitant et j’y allais pour vivre cette expérience », a déclaré Rosalie. « Maintenant, j’ai beaucoup plus de pression sur mes épaules. Ma façon de jouer aura beaucoup plus d’impact sur les résultats de l’équipe. »

« Évidemment, je vais à Tokyo pour vivre cette expérience à nouveau, mais je me concentrerai beaucoup plus sur la compétition qu’il y a quelques années à Rio. »

La détermination de Rosalie à produire des résultats pour l’équipe nationale canadienne féminine senior a coïncidé avec son ascension à l’Université de l’Alabama.

À sa dernière saison avec l’équipe Crimson Tide, la joueuse âgée de 23 ans a remporté son troisième championnat national universitaire. Rosalie a marqué 27 points, le plus grand nombre de points de l’équipe dans le match décisif, pour conclure sa carrière universitaire avec Roll Tide.

« J’ai eu la chance de jouer dans un dernier tournoi et un dernier match avec l’Université de l’Alabama, cette fin de semaine. J’ai pu porter l’uniforme de l’Alabama et partager le terrain avec mon incroyable équipe pour une dernière fois. Malgré la saison difficile et malchanceuse que nous avons eue, je suis très heureuse de la façon dont ma carrière universitaire s’est terminée. Cette équipe représente beaucoup pour moi », a signalé par Instagram Rosalie, qui étudie le développement humain et l’éducation familiale.

Avec sa bourse d’études de cinq ans et son séjour à Tuscaloosa, Alabama, tirant à leur fin, Rosalie fait part de sa croissance à l’extérieur du gymnase.

« Je suis beaucoup plus indépendante. Venant ici par moi-même, je ne parlais pas beaucoup anglais à ce moment. Je pense que j’ai fait beaucoup mieux que ce à quoi je m’attendais pour m’adapter à un nouveau pays. La plus grande chose que j’ai tirée de mon expérience a été les gens que j’ai rencontrés et les relations que j’ai établies. C’est ce qui m’a vraiment aidé à devenir qui je suis aujourd’hui. J’ai beaucoup appris des gens ici. »

Alors que partout dans le monde on célébrait la Journée internationale des femmes, le 8 mars, les membres d’Équipe Canada réfléchissaient aux défis uniques de la dernière année.

La pandémie de COVID-19, le report de Tokyo 2020 et l’incertitude quant à l’admissibilité des athlètes aux Jeux paralympiques ont présenté aux Canadiennes un certain nombre d’obstacles à surmonter.

Rosalie et ses coéquipières canadiennes se sont ralliées pour surmonter chaque obstacle et s’en sont sorties ensemble, plus endurcies.

« Notre équipe et toutes les équipes du monde entier ont traversé une période difficile, avec tout ce qui arrivait en même temps. Évidemment, ce fut vraiment difficile. Nous nous sommes rendu compte que chacune était aux prises avec quelque chose, donc nous nous sommes réunies pour lutter ensemble. Notre équipe est beaucoup plus forte qu’elle ne l’était. »

« Je sais que lorsque nous serons de retour ensemble, les séances d’entraînement seront intenses. Je sais que chaque fois que je retourne dans l’équipe, les joueuses sont la meilleure compétition au monde et j’ai vraiment hâte d’être de retour avec elles. »

Membre de l’équipe nationale féminine senior senior depuis 2015, Rosalie a hâte de retourner au nord de la frontière.

« L’intensité de l’entraînement me manque. Nous sommes tellement compétitives et c’est tellement agréable. Quand je m’entraîne avec elles, c’est mon meilleur entraînement. Elles me poussent beaucoup. Elles ont une grande confiance en moi et je peux jouer beaucoup de rôles. J’ai hâte d’être de retour et de m’entraîner avec les meilleures au monde. »

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