Le potentiel du parasport a « incité » Nasif Chowdhury à ne pas l’abandonner

L’athlète âgé de 20 ans a récemment représenté l’équipe de l’Ontario en basketball en fauteuil roulant, aux Jeux d’hiver du Canada, à Charlottetown

Nasif Chowdhury était réticent lorsqu’il a été initialement initié au parasport.

En grandissant, le natif de Toronto jouait à tout, du basketball debout et du volleyball au badminton et au cricket.

« Je connaissais un peu le parasport, mais comme n’importe qui commençant dans le parasport, je me disais que ça ne m’intéressait pas. J’étais un peu réticent simplement parce que j’étais un jeune qui pratiquait tous les sports debout que je pouvais », a expliqué Nasif. « Je ne voyais pas pourquoi je devais m’intéresser au parasport. »

« En fin de compte, je me suis dit : « Bon, je vais aller à une séance, je vais l’essayer » et j’ai bien aimé l’expérience. Le niveau que je pouvais atteindre en parasport m’a suffisamment excité pour me permettre de continuer. »

Alors que Nasif représentait le Harbord Collegiate Institute en volleyball, au tournoi de fin d’année de la Fédération des associations sportives scolaires de l’Ontario, un officiel l’a abordé à propos du parasport.

À la naissance, la jambe gauche de Nasif, un utilisateur de prothèse, était d’une différente longueur – avec sept pouces en moins de son fémur et un pouce de son tibia. On a suggéré qu’il serait un bon choix pour le volleyball assis.

« Un arbitre est venu me voir, a remarqué que j’avais une prothèse et que je commençais dans l’équipe de mon école secondaire. Il m’a dit : « Hé, nous allons t’inscrire au volleyball handisport. « C’est comme ça que j’ai commencé dans ce parasport », se souvient Nasif.

En jouant au volleyball assis, Nasif a été initié au basketball en fauteuil roulant.

« Darek Symonowicz, qui faisait partie de l’équipe nationale de volleyball, m’a dit qu’il était un ancien professionnel du basketball en fauteuil roulant, qu’il s’agissant d’un superbe sport, que je devrais l’essayer et je pourrais faire partie de l’équipe de l’Ontario, par exemple », a ajouté Nasif. « C’est grâce à Darek que j’ai appris le basketball en fauteuil roulant, puis je me suis retrouvé sur la scène de ce sport et j’ai commencé à jouer au niveau du club. »

Nasif a contacté Josée Matte, alors gestionnaire de haute performance, chez ONPARA, à l’époque et s’est finalement joint aux Cruisers de Brampton, pour essayer le basketball en fauteuil roulant, à la fin de 2021.

Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, Nasif a déménagé afin de fréquenter l’Université de Waterloo, mais il ne lui a pas fallu longtemps pour trouver un nouveau club de basketball en fauteuil roulant.

Tyler Miller, membre de l’équipe nationale masculine senior, est le président des Twin City Spinners et a rapidement recruté Nasif pour le club.

« Quand Tyler a appris que j’allais à l’école à Waterloo et que je vivais ici à temps plein, il s’est dit qu’il fallait qu’on me contacte », a déclaré Nasif. « Tyler m’a recruté pour les Spinners et je suis membre de cette équipe depuis. Il a fait passer mon jeu à un autre niveau. Il m’a appris tout ce qu’il pouvait pour essayer de m’amener au niveau que je peux atteindre.

Avec un peu plus de 12 mois d’expérience de basketball en fauteuil roulant à son actif, Nasif admet qu’il a encore beaucoup à apprendre pour améliorer son jeu.

« Tyler a bien fait de me pousser suffisamment là où je peux être aussi rapide que possible », a t-il affirmé. « Il y a des choses fondamentales qui me manquent, entre autres. Tyler et moi nous exerçons le mardi matin, sur le campus de l’Université de Waterloo, et nous participons à l’entraînement des Spinners le mercredi soir – il fait tout ce qu’il peut pour m’aider. »

« Il m’enseigne tous les trucs : où être agressif, rester calme et me fait répéter des jeux pendant l’entraînement. »

Le mois dernier, le jeune homme de 20 ans a représenté l’équipe de l’Ontario aux Jeux d’hiver du Canada, avec une moyenne de près de neuf points par match, à Charlottetown.

« Les Jeux ont été formidables. Faire partie de l’équipe de l’Ontario était extraordinaire », a déclaré Nasif. « Vous pouvez vous faire de bons amis. En basketball en fauteuil roulant, je peux dire que je me suis fait tellement d’excellents amis, allant des athlètes qui sont des joueurs en développement dans l’équipe nationale aux jeunes de 16 ans dans mon équipe. L’expérience des Jeux du Canada a été vraiment superbe. »

Nasif vise maintenant une place dans la formation avec l’équipe masculine des moins de 23 ans d’Équipe Canada.

« C’est quelque chose que j’aimerais faire », a-t-il déclaré. « L’équipe des moins de 23 ans est définitivement un objectif énorme et j’aimerais en faire partie. »

À l’extérieur du terrain, Nasif en est maintenant à sa deuxième année, à l’Université de Waterloo, dans le programme d’affaires des loisirs et du sport. En ce qui concerne les possibilités de carrière, il garde l’esprit ouvert.

« Il y a tellement de possibilités », a soutenu Nasif. « Vous pourriez passer de la gestion d’événements sportifs à la collaboration directe avec des organismes nationaux de sport (ONS) et à la gestion d’ONS. Je peux même être un gestionnaire des loisirs dans un hôpital pour enfants travaillant avec des enfants handicapés. »

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