Lee Melymick poursuit des objectifs à long terme avec un état d’esprit à court terme

Au milieu de tant d’incertitude en ces temps insolites, Lee Melymick sait qu’une chose est sûre : son emploi du temps pour demain. C’est la période de temps qu’il vise et qu’il partage entre le basketball et ses études, en plus de se diriger vers le plus grand été de sa jeune carrière avec Équipe Canada.

« En ce moment, je me concentre seulement sur ce qui est en face de moi », a déclaré Lee. « On ne peut pas regarder trop loin vers l’avenir. J’essaie de m’entraîner dur et intelligemment et de tirer le meilleur parti de ce que j’ai aujourd’hui. »

Le Torontois espère participer à ses premiers Jeux paralympiques, à Tokyo, en août prochain, et il fait taire tout doute quant à la tenue des Jeux comme prévu.

« Je n’y pense pas trop. Je suis convaincu que tout va bien se passer, que les Jeux de Tokyo auront lieu et qu’il n’y aura pas de problèmes. Mais, je ne peux pas m’inquiéter de ce que je ne sais pas encore. »

Plutôt, Lee vaque à ses occupations quotidiennes avec son emploi du temps chargé. Cet horaire est rempli de séances d’entraînement de basketball, de perfectionnement de ses habiletés et d’exercices de poids et haltères, au Centre national d’entraînement, en plus de quelques camps d’entraînement d’Équipe Canada, ainsi que d’un cours en ligne, en génie chimique, à l’Université Ryerson, alors que Lee travaille lentement à l’achèvement de son diplôme.

Ce jeune homme de 26 ans ne cesse d’apprendre – tant sur le terrain qu’en dehors – et il a certainement acquis de nouvelles habiletés, malgré l’année qui s’est écoulée.

« J’ai appris à être plus patient, plus adaptable et à voir où je suis peut-être trop rigide, dans certaines de mes actions et de mes pensées. Être capable d’interpréter des situations où tout change et où votre plan entier disparaît et de pouvoir y réagir, c’est une bonne habileté à posséder. »

Cette capacité d’adaptation est certainement mise à l’épreuve. Avant la pandémie de COVID‑19, Lee venait de connaître une année de percées, en 2019. Il s’était établi comme joueur partant de l’équipe nationale masculine canadienne et avait remporté une médaille d’argent – et une place aux Jeux paralympiques – pour le Canada, aux Jeux parapanaméricains de 2019, à Lima. Par la suite, il a été nommé athlète masculin de l’année de Basketball en fauteuil roulant Canada. Lee s’efforce de maintenir cet élan, malgré les perturbations de la pandémie.

« J’ai travaillé sur certains aspects clés de mon jeu qui étaient faibles. La force et la stabilité de mon tronc – je pense que je me suis énormément amélioré à cet égard, au cours de la dernière année. Il est difficile de dire en ce moment si cette amélioration se traduira dans les matchs 5 contre 5 avec des équipes internationales. Mais, dans nos séances d’entraînement, j’ai l’impression de pouvoir faire un peu plus qu’auparavant. C’est énorme pour moi, alors j’espère pouvoir continuer à me perfectionner et à travailler sur ce dont j’ai besoin. »

Bien qu’il se concentre sur le moment présent, il a encore de grands espoirs pour l’avenir – aussi incertain qu’il puisse être.

« Je suis enthousiaste à l’idée de participer aux Jeux paralympiques. C’est quelque chose que je n’ai jamais vécu auparavant. Ce sera intense et j’ai hâte d’y être. Ça ne me dérange pas que ce soit très différent des Jeux typiques, parce que ça va quand même changer ma vie. »

« C’est dommage qu’aucun spectateur international ne puisse y assister, alors les membres de ma famille ne peuvent pas être là pour m’appuyer en personne. Mais, ils m’encourageront de Toronto ou de tout endroit où ils se trouveront au Canada. Ma famille, qui est une grande partie de ma vie, m’a soutenu tout au long de ma carrière au basketball. »

Au-delà de Tokyo, Lee a pour but de terminer ses études d’ingénieur. En ce qui concerne le basketball, il n’est pas sûr de ce qui pourrait arriver; seulement que les possibilités sont illimitées.

« Je veux voir où le basketball m’emmènera. Il y a une foule d’occasions de continuer à m’entraîner et à m’améliorer, qu’il s’agisse d’une bourse d’études pour jouer dans une équipe universitaire aux États‑Unis, jouer à l’étranger ou continuer à m’entraîner, ici au Canada. Ce sont toutes des possibilités, alors je guette les occasions. »

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