Les Jeux paralympiques, « facteur convaincant » de la décision de Rosie Long d’essayer le basketball en fauteuil roulant

La native d’Oakville fera partie d’Équipe Ontario au Championnat national junior de cette fin de semaine

Rosie Long a d’abord été initiée aux parasports par l’intermédiaire du hockey sur luge. Cependant, c’est la possibilité de participer aux Jeux paralympiques qui l’a transformée en joueuse de basketball en fauteuil roulant.

Rosie a subi une lésion de la moelle épinière en novembre 2016, lorsqu’elle a été heurtée par un autobus. Dans le cadre de son processus de réadaptation, elle a été initiée au hockey sur luge.

« À l’Hôpital Holland Bloorview, l’un des physiothérapeutes a pensé que ce serait un sport qui me plairait d’essayer », a expliqué Rosie. « Je l’ai donc essayé, puis ma mère a publié des messages à ce sujet sur Facebook, il me semble, et quelqu’un de l’équipe féminine m’a invitée à une séance d’essai et j’ai commencé à jouer à partir de ce moment. »

C’est Facebook qui a également aidé à porter le basketball en fauteuil roulant à l’attention de Rosie.

Chris Chandler, un entraîneur des Vipers de Burlington, a pris connaissance de l’histoire de Rosie, dans les nouvelles, et a contacté ses parents sur la plate-forme de médias sociaux.

Rosie admet qu’il a été difficile de la convaincre d’essayer le sport.

« Chris a contacté mes parents sur Facebook et a dit : « Rosie devrait venir essayer le basketball en fauteuil roulant », se souvient-elle. « Je n’étais pas vraiment intéressée au début, je jouais au hockey sur luge, donc je ne voulais pas vraiment pratiquer un autre sport. »

« Un jour, à la récréation, je faisais juste bondir un ballon de basketball, ce qui était assez amusant. J’ai pensé que je pourrais aussi bien l’essayer. Mes parents sont allés parler à Chris et j’ai fini par me joindre aux Vipers. »

L’idée de représenter le Canada aux Jeux paralympiques à l’avenir est finalement ce qui a convaincu Rosie de jouer au basketball en fauteuil roulant.

« C’était un sport amusant et rapide, axé sur la stratégie et le travail d’équipe et ce sont toutes des choses que j’aime. C’est un bon sport de cette façon », a-t-elle déclaré. « Les Jeux paralympiques ont été un facteur vraiment convaincant et il s’agirait d’une expérience plutôt superbe. »

Selon Chris, l’instinct de Rosie la distingue de ses pairs.

« Nous enseignons aux joueurs à ne pas être définis par leur classification », a dit Chris. « Je dirais qu’elle joue au-dessus de sa classification. Elle est un bon 1-1,5, mais elle joue au dessus de cela. De plus, elle a un excellent instinct – des choses qu’aucun d’entre nous ne lui a enseignées : elle saute les couloirs de passe. »

« La plupart des jeunes joueuses, qui sont de classification inférieure, attendent que le jeu vienne à elles, mais Rosie attaque. Elle n’a aucun problème à défendre des joueuses de classification supérieure. Instinctivement, elle est l’une des meilleures que je n’ai jamais vues et elle joue au-dessus de sa classification.

La native d’Oakville, qui était une cavalière et une gymnaste avant son accident, a affirmé qu’elle continuerait à jouer au hockey sur luge de manière plus récréative, tout en se concentrant sur le basketball en fauteuil roulant.

En mars, l’athlète âgée de 15 ans a été invitée au camp de développement pour les femmes à Toronto et ce fut une occasion d’apprendre de certaines des athlètes les plus expérimentées au pays.

« C’était vraiment extraordinaire de rencontrer quelques athlètes plus âgées, qui sont plus expérimentées et jouent depuis plus longtemps », a-t-elle signalé. « Elles m’ont appris un tas de choses. Marc Antoine Ducharme m’a donné des conseils très utiles, faisant part de trucs et j’estime avoir beaucoup appris de lui. »

Rosie aura l’occasion de mettre en valeur ses habiletés lorsqu’elle représentera l’Ontario au Championnat national junior (du 10 au 12 juin 2022) à Charlottetown, à l’Île du-Prince Édouard.

« Je suis très excitée. Ce sera une expérience vraiment amusante », a soutenu Rosie. « J’ai hâte de jouer dans des matchs plus compétitifs avec l’équipe, parce que nous nous entraînons ensemble environ une fois par mois. »

En dehors du terrain, Rosie termine sa 10e année. Bien qu’elle ne soit pas certaine de l’endroit où elle ira à l’université, elle aspire à être une enseignante à la maternelle.

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