La future étudiante à l’UTA s’engage à représenter le Canada au Championnat du monde des moins de 25 ans

Il y a quatre ans, Mercy Nyakundi a commencé à jouer au basketball en fauteuil roulant. À présent, la native de Hamilton, en Ontario, espère représenter Équipe Canada avec l’équipe féminine des moins de 25 ans, au Championnat du monde, cet automne.

À l’âge de 14 ans, Mercy a été initiée au basketball en fauteuil roulant, lorsqu’elle a eu l’occasion d’essayer des sports adaptés, au centre de soins de santé qu’elle fréquentait. Mercy a été présentée à l’entraîneur Chris Chandler par l’intermédiaire d’une de ses coéquipières, qui a contribué à renforcer sa passion pour le sport.

Née avec un spina bifida à lipome intradural, Mercy souffre d’une puissance musculaire et d’un mouvement des jambes affaiblis.

« J’avais un peu peur de m’impliquer, puis mon père est rentré à la maison un jour et a dit : « Bon, lève-toi, monte dans la voiture, allons-y » et c’est comme ça que j’ai commencé. Je n’ai jamais arrêté depuis », a expliqué Mercy. « Les encouragements de Chris et sa force de persuasion m’ont permis de continuer à pratiquer ce sport. Comme j’étais très nouvelle, j’avais parfois l’impression de ne pas être aussi bonne ou de ne pouvoir pas faire quelque chose – c’est juste une de ces choses où il faut continuer et essayer jusqu’à ce qu’on réussisse. »

Il y a six ans, Mercy, sa mère, son frère aîné et sa sœur cadette ont quitté le Kenya pour rejoindre leur père, qui avait déménagé au Canada auparavant, pour poursuivre sa carrière de coureur.

Le déménagement a été un événement important pour Mercy, qui était en 6e année à l’époque.

« Déménager au Canada a exigé une grande adaptation », a-t-elle déclaré. « Pour moi, c’était immense. La chose la plus difficile a été le choc culturel. C’était beaucoup à changer, surtout avec l’apprentissage, l’éducation et l’école. J’avais l’impression que je devais tout redémarrer parce que c’était tellement différent de ce que j’avais l’habitude de faire. »

Cette saison, la joueuse de 18 ans a participé au camp féminin des moins de 25 ans, à Toronto, en mars, et au camp de la prochaine génération, en juillet, au Toronto Pan Am Sports Centre. Ces deux camps ont été des occasions d’apprendre des entraîneurs de l’équipe nationale et de déterminer les aspects auxquels travailler dans son jeu.

« Ces occasions ont beaucoup aidé, parce que vous pensez que vous en savez beaucoup, mais au camp de développement, j’ai été surprise de voir tout ce que je ne savais pas », a affirmé Mercy. « C’était incroyable d’obtenir les rétroactions des entraîneurs et j’ai utilisé ces commentaires chaque fois que je m’entraîne. Je travaille simplement sur ce qu’on m’a dit de faire, ce qui m’aide beaucoup. »
Avec l’aide de Chris, Mercy a commencé à explorer ses options postsecondaires aux États Unis. En juin, elle a visité l’Université du Texas à Arlington, où elle s’est engagée à faire ses études.

« Je suis tellement excitée parce que ce sera tellement d’exposition pour moi, par rapport à ce à quoi je suis habituée : l’entraînement continu par rapport à ici, où nous nous entraînons les fins de semaine. Là, vous vous entraînez régulièrement en semaine et participez à des tournois en plus de tout cela, c’est très excitant. Je serai en mesure d’acquérir tellement d’expérience qui, espérons-le, m’aidera dans mon avenir dans le sport. »

Avant de commencer ses études, Mercy espère faire partie de la formation des moins de 25 ans d’Équipe Canada pour le Championnat du monde à Bangkok, en Thaïlande (du 3 au 10 octobre).

« J’ai hâte d’y être. J’y travaille et j’espère porter le chandail d’Équipe Canada; je pense que ce sera incroyable de jouer pour le Canada et mon pays », a soutenu Mercy. « C’est une occasion qui s’est présentée récemment, alors maintenant je dois travailler à ce but et je suis excitée de le faire dans ce sens avec l’équipe. »

En dehors du terrain, Mercy prévoit se spécialiser en sciences politiques, dans l’espoir de poursuivre un jour une carrière d’avocate.