Mon parcours : Lee Melymick

Lee raconte son parcours, depuis son enfance passée à Etobicoke, et parle du baseball, de son accident et du basketball en fauteuil roulant, dans l’édition de ce mois de Profil d’athlète, présenté par Toyota

Grandir à Toronto était formidable; j’avais une bonne famille. Mon frère aîné, mes parents et moi vivions dans un bungalow à Etobicoke. J’avais un excellent groupe d’amis et je passais beaucoup de temps à faire sport et du vélo dans le quartier. C’était superbe.

En grandissant, les principaux sports que je pratiquais étaient le basketball, le baseball et le football. Je jouais surtout au baseball lorsque j’étais assez jeune, parce que mon père est un grand amateur de baseball. J’étais un lanceur et un joueur de champ extérieur et je jouais parfois au premier but. Au football, j’étais un ailier rapproché et un receveur.

Durant mon enfance, j’allais aux matchs des Blue Jays au SkyDome. Mon père achetait des billets de niveau 500 – c’était assez bon marché et nous quatre montions là-haut et pouvions à peine voir quoi que ce soit, mais c’était quand même incroyable. Mon souvenir préféré des matchs des Jays était d’essayer d’attraper des balles fausses et de les voir venir à 400 pieds dans les airs, je pouvais voir à quel point le terrain était grand et à quelle vitesse la balle se déplaçait.

Cependant, en vieillissant, j’ai commencé à plutôt aimer le basketball et je poussais mes parents à m’impliquer davantage dans ce sport. Finalement, mon frère a poursuivi le baseball et je me suis concentré davantage sur le basketball.

En ce qui concerne le sport, mon frère et moi étions extrêmement compétitifs. Dès que nous avons eu un cerceau de basketball dans notre entrée, presque tous les jours, nous jouions un contre un. Les matchs se soldaient souvent par une bagarre ou la perte du ballon qui roulait sur le chemin, donc c’était assez intense.

L’accident

Je me suis blessé au travail. Je nettoyais des gouttières et des fenêtres et ce fut juste un accident des plus inattendus, sur une échelle, et c’est comme ça que je me suis blessé. J’ai une lésion de la moelle épinière – au niveau T-10.

Mon ludothérapeute, à Lyndhurst, le centre de réadaptation où j’étais à Toronto, m’a initié au basketball en fauteuil roulant. Ensuite, je suis allé à Variety Village et j’ai rencontré Steve Bialowas, l’entraîneur à l’époque. J’ai lancé un peu le ballon, ce que j’ai aimé et, depuis, je vais aux séances d’entraînement.

J’ai essayé le tennis en fauteuil roulant par moi-même, juste en jouant avec des amis, puis à Lyndhurst aussi, quelqu’un a apporté une luge – j’étais trop grand pour y prendre place, donc, malheureusement, je n’ai pas pu l’utiliser, mais j’ai pu essayer d’autres sports adaptés.

Études à l’Université du Missouri

En janvier, j’ai transféré de l’Université Ryerson à l’Université du Missouri (Mizzou). Je fais une spécialisation en génie chimique. Je me trouve entre la deuxième et la troisième année, selon la façon dont tous mes crédits de cours sont transférés. Il me reste entre deux et trois ans. Je me suis lancé dans le génie chimique parce que j’ai toujours été un gars qui aimait les mathématiques et les sciences. J’aimais ces matières à l’école secondaire. Je voulais savoir comment les choses fonctionnent.

À ce stade, je garde toutes les portes ouvertes en termes de cheminement de carrière, mais je m’intéresse également à l’alimentation et à la nutrition, donc peut-être une carrière dans ce domaine.

Colin Higgins m’a recruté pour aller à Mizzou avec lui. Il m’a d’abord fait savoir qu’il aimerait me faire jouer pour Mizzou un an avant que je décide d’y aller. Puis, à mesure que l’année avançait et compte tenu de Tokyo, cette possibilité a commencé à devenir plus sérieuse. Colin m’a parlé, j’ai fait une demande, puis j’ai été accepté. J’ai commencé ensuite à parler à l’entraîneur Ron Lykins et j’ai trouvé que nous étions sur la même longueur d’ondes.

C’est une bonne école, c’est sûr, sur le plan des études aussi, donc ceci a grandement influencé ma décision. Ils ont un bon programme d’ingénierie, et puis Ron, qui est l’entraîneur de l’équipe masculine américaine, est également à Mizzou, il est donc bon d’apprendre d’un autre entraîneur à un niveau aussi élevé et compétitif.

C’est la première fois que je vis à l’extérieur de Toronto. J’ai passé des semaines à la fois à divers endroits, mais je n’ai jamais complètement vécu dans une autre ville. L’expérience de vivre seul a été formidable. C’était beaucoup de choses auxquelles m’adapter au début, mais je m’habituais à gérer mon temps avec mes cours et mon entraînement, ainsi qu’à l’entretien ménager et aux choses ordinaires qui se produisent tous les jours.

Première expérience paralympique

Le plus grand point à retenir de Tokyo est que je veux ressentir à nouveau cette expérience. C’était tout simplement incroyable d’être sur le terrain là-bas. La montée d’adrénaline à ce premier match était quelque chose que je n’ai jamais connu auparavant. De plus, la communauté et les efforts déployés pour présenter un événement aussi massif étaient extraordinaires.

Conseils pour les nouveaux athlètes

Je dirais qu’il suffit d’y aller et de commencer à jouer. Profitez du sport et amusez-vous. Déterminez ce que vous voulez améliorer, puis une fois que vous aimez le sport, vous pouvez vous concentrer sur les petits aspects que vous souhaiteriez améliorer. Mais, tout d’abord, assurez-vous d’aimer le jeu.

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