Motivé par une ancienne paralympienne, Simon Cass s’est impliqué dans le basketball en fauteuil roulant et l’entraînement

Le natif de Victoria a été initié au jeu par l’ancienne membre de l’équipe nationale Jessica Vliegenthart

En grandissant, Simon Cass a toujours été impliqué dans les sports, du baseball, au basketball et au rugby. Cependant, c’est l’ancienne membre de l’équipe nationale féminine senior, Jessica Vliegenthart, qui a intéressé Simon au basketball en fauteuil roulant.

Simon poursuivait ses études au Collège Camosun, à Victoria, en vue d’obtenir son diplôme de premier cycle en leadership sportif, quand il a entendu Jessica parler du basketball en fauteuil roulant.

« Elle a mentionné qu’on avait besoin de joueurs et d’entraîneurs; si vous comptez de l’expérience au basketball, tant mieux, et c’était un devoir dans ce cours de participer à un programme communautaire », se souvient Simon. « Je suis allé et j’ai fait mon devoir, j’y ai passé 10 heures et j’ai eu tellement de plaisir. »

« J’ai vu le match comme un défi. J’étais motivé à essayer de comprendre comment utiliser le fauteuil et comment le jeu se déroulait. Ensuite, je me suis plus impliqué, aux niveaux supérieurs, apprenant le travail d’équipe sur le terrain, car un joueur ne peut pas marquer à lui seul comme on le peut dans la plupart des autres sports – tout cela m’a accroché. De plus, il s’agit d’une communauté formidable, comptant des gens formidables. »

Simon est finalement devenu l’entraîneur en chef de l’équipe provinciale de Colombie Britannique en 2013, un rôle qu’il a occupé jusqu’en décembre 2021, date à laquelle il a quitté pour travailler sur sa maîtrise en kinésiologie, à l’Université de la Colombie Britannique.

Pour le natif de Victoria, l’aspect le plus gratifiant des fonctions d’un entraîneur est d’aider les athlètes à atteindre leurs objectifs.

« Traverser ce processus avec les gens et les aider à atteindre leurs objectifs est vraiment gratifiant », a-t-il déclaré. « Qu’il s’agisse d’essayer de comprendre comment faire votre tout premier lancer déposer, devenir membre de l’équipe nationale ou gagner au niveau international, beaucoup de choses sont les mêmes : il faut aider les gens à comprendre comment se rendre du point A au point B, idéalement leur donner les outils afin qu’ils puissent le comprendre eux-mêmes. »

Durant l’été 2021, Simon a fait fonction d’entraîneur adjoint de l’équipe nationale féminine senior, aux Jeux paralympiques de Tokyo. Bien que l’équipe n’ait pas obtenu le résultat recherché, l’expérience a bien aidé Simon dans son développement comme entraîneur.

« C’était vraiment intéressant, mes premiers Jeux paralympiques et ce fut un défi », a affirmé Simon. « L’équipe n’a pas eu le résultat que nous recherchions en fin de compte. J’ai pu tirer beaucoup de connaissances de cette expérience, dans mes pratiques et mon entraînement à la maison, ici en Colombie-Britannique.

L’an dernier, aux Championnats nationaux juniors à Charlottetown, Î.-P.-É., Simon était l’entraîneur de l’équipe de la Colombie-Britannique, qui a remporté une médaille d’or. Maintenant, il espère s’appuyer sur cette victoire aux Jeux du Canada, en février.

« Il s’agit d’une grande réalisation pour notre province et notre programme », a soutenu Simon. « Notre équipe junior n’a jamais gagné de médaille d’or à des championnats nationaux ou aux Jeux du Canada, alors ce fut une première. C’était en 2003, la dernière fois que notre équipe aux Jeux du Canada a remporté une médaille, alors l’attente a été longue. »

« Nous voulons nous appuyer avec confiance sur le fait que nous avons eu une bonne performance, en juin, aux Jeux du Canada, mais du même coup, et je l’ai dit très clairement, nous ne pouvons pas penser que nous allons simplement nous présenter et gagner, parce qu’il y a beaucoup de très bonnes équipes, en particulier dans notre groupe.»

Bien que Simon apprécie actuellement son rôle d’entraîneur de l’équipe de Colombie Britannique, aux Jeux du Canada, il aspire à se joindre au programme national à l’avenir et envisagerait la possibilité d’être entraîneur aux États-Unis ou en Europe.

En dehors du terrain, Simon espère un jour que sa maîtrise en kinésiologie lui servira à devenir professeur, axé sur le sport adapté.

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