Nat Young trouve sa place comme entraîneure de basketball en fauteuil roulant

La native de Saint John est devenue entraîneure à ParaSport NB en 2021

Jouant au basketball en fauteuil roulant pendant sa jeunesse, Nat Young admet qu’elle était souvent trop nerveuse sur le terrain. Bien qu’elle aime de nombreux éléments du sport, elle devenait souvent anxieuse pendant le jeu.

Après avoir terminé ses études de premier cycle à l’Université St. Thomas, à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, Nat cherchait à faire du bénévolat pour une partie de son temps libre, lorsqu’elle a trouvé l’entraînement à ParaSport Nouveau-Brunswick.

« En tant que joueuse, j’avais une relation différente avec le sport », a expliqué Nat. « J’aimais jouer, j’aimais les liens d’attachement dans l’équipe et j’aimais participer à des tournois et rencontrer la communauté. C’est une communauté tellement vigoureuse, mais j’ai toujours été très nerveuse de jouer. J’étais une joueuse assez anxieuse, mais j’aimais la logistique du sport.

Nat a trouvé l’entraînement en 2021, après avoir rencontré la directrice administrative de ParaSport Nouveau-Brunswick, Sally Hutt, au sujet des possibilités de bénévolat avec l’organisme.

« J’avais un peu plus de temps, j’étais installée dans mon travail et je voulais redonner et m’impliquer », a déclaré Nat. « Je me suis dit que je ne m’impliquerais probablement pas en tant que joueuse, mais je savais que j’aimais ce rôle de leadership, alors j’ai demandé à faire du bénévolat, à m’asseoir sur le banc et à saisir les occasions au fur et à mesure qu’elles se présenteraient. »

La transition du jeu à l’entraînement a permis à la native de Saint John, au N.‑B., de s’engager davantage dans ce sport.

« C’était certainement la bonne décision pour moi », a affirmé Nat. « L’anxiété est toujours là, mais c’est différent. Quand je jouais, je n’étais pas trop impliquée, je ne regardais jamais de vidéo. J’ai remarqué qu’en tant qu’entraîneure, je regardais plus les vidéos et j’étais plus impliquée. C’était une confiance différente. C’était la bonne décision pour moi. La transition me semble très naturelle. »

Nat n’a pas eu à attendre longtemps pour son premier test en tant qu’entraîneure. En avril, elle a entraîné une équipe d’athlètes mixtes, en vue du Championnat national de la LCBFR, à Montréal.

L’entraîneure âgée de 24 ans dit que c’est la chance des débutants que son équipe d’athlètes, provenant de l’Île-du-Prince-Édouard, du Manitoba et du Nouveau-Brunswick, a vaincu les Vikings et remporté la médaille d’or de la deuxième division.

« C’était très agréable. Sally était avec moi à ce tournoi, un peu à la dernière minute », a-t-elle déclaré. « Nous voulions vraiment inscrire une équipe pour que les athlètes du Nouveau‑Brunswick aient la chance de faire leurs premiers pas à ce niveau, parce que tant de temps s’était écoulé.

« Nous nous sommes un peu ruées et j’avais proposé d’aller aider, mais quand nous sommes arrivées là-bas, le rôle a commencé à changer et j’ai définitivement assumé celui d’entraîneure. C’était plaisant et intéressant. J’ai vraiment travaillé avec les athlètes. Il n’y a pas eu de lutte pour le pouvoir. C’était ouvert et nous avons tous travaillé ensemble. »

Nat n’a pas eu à chercher bien loin pour s’inspirer d’entraîneurs.

En tant qu’athlète, Nat a appris de Dave et Sabrina Durepos et elle cherche maintenant à transmettre la sagesse des Durepos à la prochaine génération de talents de basketball en fauteuil roulant.

« Ils m’ont beaucoup aidé à l’université. Nous avons une relation à vie, ils seront toujours une partie de ma vie », a déclaré Nat. « Leur influence et comment ils nous ont entraînés, comment ils ont entraîné notre équipe – ils sont certainement une source d’inspiration et une bonne représentation de ce qu’un entraîneur doit être. Je savais que je voulais être comme eux, alors quand je suis entraîneure, j’essaie vraiment de faire appel à Dave ou Sab dans mon for intérieur. »

En dehors du terrain, Nat est la coordonnatrice des programmes de développement ici, à la Fondation des maladies du cœur du Nouveau-Brunswick, où elle supervise le programme provincial Sautons en cœur. Offert dans les écoles, le programme introduit des habitudes saines et de la littératie physique et enseigne aux enfants les signes de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. De plus, le programme pancanadien constitue une collecte de fonds visant à recueillir des fonds pour les écoles et la recherche sur les maladies du cœur et les accidents vasculaires cérébraux.

Outre son emploi à plein temps et de ses fonctions d’entraîneure, Nat termine sa maîtrise dans le domaine de la psychologie en counselling, à l’Université Yorkville, dans le but de pratiquer la psychothérapie.

Nat a également des objectifs en tant qu’entraîneure. Ayant participé aux Jeux du Canada de 2015, avec Équipe Nouveau-Brunswick, elle espère être sur le banc à l’Île-du-Prince-Édouard, pour les Jeux du Canada de 2023, en février.

« J’aimerais beaucoup aller aux Jeux du Canada, en février », a-t-elle soutenu. « Je suis tout à fait ouverte à cet égard. Ce serait incroyable d’aller m’asseoir sur le banc aux Jeux du Canada et de les voir de ce point de vue, depuis que j’y suis allée en tant qu’athlète. J’aimerais définitivement être impliquée dans le sport de façon plus pratique. »

©2024 Basketball en fauteuil roulant Canada | Privacy | Policy Disclaimer | Website developed by Xactly Design & Advertising