Patrick Anderson « plus enthousiaste que jamais » de concourir aux Jeux paralympiques

Patrick Anderson prendra part à ses cinquièmes Jeux paralympiques ce mois-ci, mais après que les Jeux ont été retardés d’un an, le joueur de longue date est plus enthousiaste que jamais de se trouver sur le terrain avec ses coéquipiers.

Le natif de Fergus, en Ontario, a pris une pause du basketball en fauteuil roulant après les Jeux paralympiques de 2012, à Londres, avant de retourner au sport à temps pour aider le Canada à remporter une médaille d’argent à la Coupe des Amériques de 2017.

« Je suis plus enthousiaste que jamais de concourir aux Jeux », a déclaré Patrick. « Le parcours a été tellement long. J’ai hâte de m’y rendre. Je suis aussi excité de voir ce que cette équipe peut accomplir. Nous sommes en très bonne position, donc j’ai hâte d’être sur le terrain, d’arrêter d’en parler et d’entrer dans l’action. »

Bien qu’il n’ait pas participé aux Jeux de Rio, le fait de retrouver de vieux amis et coéquipiers l’a motivé à revenir au sport, il y a quatre ans.

« Juste d’être en présence de l’équipe avant Rio, de Bo Hedges, de David Eng et de certains de mes meilleurs amis d’autrefois », a-t-il ajouté. « Mais aussi, avec des gars comme Nik Goncin et Vincent Dallaire, juste un bon groupe de gars du point de vue du talent et de la personnalité, je voulais être là, jouer avec eux et amorcer ensemble le parcours. »

Patrick a l’habitude de représenter le Canada sur la scène internationale, ayant porté les couleurs de son pays aux Jeux paralympiques de Londres, de Péquin, d’Athènes et de Sydney, ainsi qu’à cinq Jeux parapanaméricains et quatre Championnats du monde.

Cependant, malgré sa vaste expérience internationale, le joueur âgé de 41 ans admet qu’il est toujours nerveux durant la période menant aux Jeux paralympiques.

« De diverses façons, c’est à ce moment-là que je commence à devenir un peu anxieux », a avoué Patrick. « Vous faites le calcul. Je me dis mon Dieu, ça fait quatre ans, et dans ce cas, cinq ans. Tout dépendra de ce moment. On peut être tenté de se sentir un peu dépassé. C’est un mélange d’excitation et d’un peu de nervosité qui commence à émerger, d’une manière qui n’était pas là au cours d’un été d’entraînement. »

« Avec ou sans foule, dès qu’on se rend sur ce terrain, dans un grand stade, c’est un autre type de nervosité, un autre type de pression. Je commence à le ressentir un peu dans ma bouche, ce qui est une bonne chose. Ça commence à sembler réel. »

Ayant remporté des médailles d’or à Sydney, Athènes et Londres et une médaille d’argent à Pékin, Patrick a reconnu que l’équipe de cette année qui se rend à Tokyo a un défi à relever.

« J’ai bonne impression de ce groupe, mais c’est différent », a-t-il affirmé. « Nous n’allons pas mettre un écran de fumée là où nous ne devrions pas le faire. Nous sommes dans le peloton, au milieu du peloton. Vous pourriez dire que nous sommes même, au départ, les non favoris, mais personnellement, je n’ai jamais été dans cette position aux Jeux. »

« On s’attendait toujours à ce que nous remportions une médaille ou sinon que nous soyons vainqueurs. C’est différent, mais je m’y adapte et je reconnais le défi que cela représente. C’est un type de pression différent, mais aussi une occasion et une certaine liberté de jouer et de faire de bons jeux, mais aussi d’être astucieux à cet égard. »

Selon Patrick, le défi d’être au milieu du peloton est un facteur de motivation, alors que l’équipe se prépare pour les Jeux.

« Nous devons donner un peu plus de nous-mêmes et des uns des autres », a signalé Patrick. « C’est juste un peu plus difficile. Nous ne pouvons pas dicter de conditions à certaines de ces équipes contre lesquelles nous jouons. Nous devons en quelque sorte contre-attaquer, ce qui exige beaucoup de fluidité et de communication. Il faut identifier quelles sont nos faiblesses, essayer de boucher les trous et comprendre ce qui fonctionne à chaque moment pour les joueurs et les entraîneurs, puis les exploiter. C’est une approche totalement différente. »

« C’est motivant parce que nous devons nous préparer, je pense, plus minutieusement que nous ne l’avons jamais fait par le passé. Nous nous sommes préparés rigoureusement dans le passé, mais nous ne pouvons jouer qu’à plein rendement, n’importe où en cours de route, sinon nous pourrions avoir de gros problèmes. »

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