Raisons pour lesquelles je joue : Melanie Hawtin

Pour Melanie Hawtin, trouver le sport était un élément important de sa croissance en tant qu’enfant.

Née avec le spina bifida, Melanie a été initiée au sport par l’intermédiaire d’une personne qui travaillait avec sa mère et dirigeait un club sportif local. À l’âge de 5 ans, Melanie a eu l’occasion d’essayer divers sports adaptés et a été immédiatement attirée par l’athlétisme.

« Le sport est tellement important. C’est un élément très important de la croissance des jeunes enfants et de la capacité d’établir des relations avec les gens », a déclaré Melanie. « Plus précisément, pour moi, ayant grandi dans le système scolaire public, je n’étais souvent pas incluse. Je ne pouvais pas participer, alors en trouvant un club sportif adapté aux personnes handicapées, j’ai pu y trouver ma place un peu plus facilement que dans une école publique, qui n’était pas inclusive à l’époque. »

En plus de l’athlétisme, Melanie a essayé la natation et d’autres sports adaptés, mais était attirée par la vitesse de la course en fauteuil roulant.

« Je voulais juste aller vite. C’est tout ce qui comptait pour moi », a-t-elle ajouté. « J’aimais la compétitivité. Je pense que chaque personne dans le sport est compétitive et aime ce sentiment de travailler en vue d’un objectif et d’être capable de l’atteindre. À l’âge de cinq ans, j’étais vraiment attirée par l’athlétisme. »

Le temps que Melanie a passé dans les camps du Timbre de Pâques a également été important pour le développement dans son enfance. La jeune femme de 34 ans reconnaît que le temps passé dans ces camps l’a aidée à établir des relations avec des personnes partageant des vues similaires.

« Il est si important de trouver un endroit où vous ressentez avoir un but ou auquel vous appartenez », a expliqué Melanie. « Je pense que les camps du Timbre de Pâques représentent un endroit où beaucoup de gens ressentent avoir un but. Nous pouvions parler de choses autres que vos amis à l’école, quand vous êtes vraiment jeune, peut-être qu’ils ne vivent pas ces mêmes choses, ces mêmes situations personnelles. »

Melanie est retournée aux camps du Timbre de Pâques en tant que mentor, pour partager ses expériences de campeuse.

« C’était tellement important pour mon développement, parce que j’ai pu y aller, trouver et établir des relations avec des gens avec qui je pouvais m’identifier », a précisé Melanie. « En ce qui me concerne, je ne pouvais pas participer à beaucoup d’activités scolaires à l’époque. Ils ne me le permettaient tout simplement pas. Donc, en allant aux camps du Timbre de Pâques, vous pouvez explorer et en quelque sorte voir où vous vous situez et ce que vous aimez et n’aimez pas, tout en étant vous-même. »

La native d’Oakville, en Ontario, était sur la voie d’une carrière prometteuse en tant que coureuse en fauteuil roulant, lorsqu’une chirurgie l’a forcée à suspendre sa carrière en course.

À ce moment-là, Melanie a décidé d’accepter l’offre de Chris Chandler, entraîneur des Vipers de Burlington, d’essayer le basketball en fauteuil roulant.

« Honnêtement, Chris est la raison pour laquelle j’ai joué au basketball », a affirmé Melanie. « Depuis que j’ai cinq ans, il me demandait toujours de jouer au basketball. Même à l’âge de 15 ou 16 ans, je disais « Non, je fais de l’athlétisme. Je suis une athlète en athlétisme. » C’est très individuel, très différent et je suis une personne très timide. »

« J’essayais d’imaginer comment j’allais interagir avec toutes ces personnes sur le terrain? Donc finalement, Chris m’a incitée à y aller de temps en temps pour aider le club, parce qu’il est très difficile de trouver des joueurs dans les sports en général, donc j’allais aider l’équipe de basketball de temps en temps à jouer dans des tournois. »

Ce n’est que lorsque Melanie a été invitée à participer à la sélection de l’équipe nationale féminine, en 2014, qu’elle a envisagé d’avoir une carrière en basketball en fauteuil roulant.

« En 2014, j’essayais de retrouver ma place en athlétisme, parce que j’avais subi une intervention chirurgicale qui avait en quelque sorte mis l’athlétisme en attente », a signalé Melanie. « À ce moment-là, je ne savais vraiment pas ce que j’allais faire, puis j’ai été invitée aux essais de sélection et on m’a donné un brevet et j’ai pensé « Oh, merveilleux. » Honnêtement, au cours de ces essais, je me disais : « Oh, mon Dieu, c’est une occasion incroyable qu’on vient de me donner ».

« À partir de ce moment-là, c’était juste le basketball. Je n’ai pas du tout manqué l’athlétisme. »

Près de 10 ans après avoir essayé pour la première fois de faire partie de l’équipe nationale féminine, Melanie attribue à l’entraîneur Mike Frogley le mérite de l’avoir motivée à continuer de jouer.

« L’entraîneur Frogley a vraiment changé mon jeu complètement et je ne serais pas la joueuse ou la personne que je suis aujourd’hui sans lui et son influence », a conclu Melanie.

 

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