« Vous ne pouvez y parvenir seul » : le paralympien Nik Goncin adopte un nouvel état d’esprit en tant que l’un des chefs de file de longue date d’Équipe Canada

Le parcours de Nik Goncin, dans le sport du basketball en fauteuil roulant, est plein de leçons.

La plus importante.

Le travail d’équipe.

« Vous ne pouvez y parvenir seul », a déclaré Nik. « C’est un sport d’équipe, tout comme la vie, qui est vécue en majeure partie dans une atmosphère d’équipe. Vos collègues et les membres de votre famille font partie de votre équipe. Le basketball compte aussi dans cette équipe.

« Si vous n’acceptez pas l’aide de votre équipe ou ne lui donnez pas votre aide, cette équipe ne réussira pas et n’atteindra pas le potentiel qu’elle devrait. J’ai appris à regarder les choses d’une manière plus altruiste. »

En 2008, le natif de Regina a découvert le sport grâce à un stage à son école secondaire. Il n’a pas fallu longtemps avant que Nik représente la Saskatchewan et reçoive des éloges pour son jeu offensif dynamique.

En 2013, le joueur âgé de 29 ans a fait ses débuts dans l’équipe nationale senior, ce qui lui a permis de se tailler une place dans l’équipe paralympique canadienne de basketball en fauteuil roulant aux Jeux de Rio, en 2016.

En tant que l’un des chefs de file de longue date d’Équipe Canada, Nik se concentre sur la prochaine génération de talents.

« [Il s’agit de] donner plus que ce que vous obtenez », a affirmé Nik. « Si je ne passe pas de temps avec des joueurs moins expérimentés, ce qui vaut aussi pour tout le monde, alors je ne pense pas que nous allons réaliser notre potentiel.

« Cette prise de conscience s’est produite au cours des quelques dernières années, en particulier avec la pandémie. »
La maturation de Nik, en tant que joueur, pourrait également être attribuée à une nouvelle aventure de vie, en dehors du terrain.

« Je me suis marié, il y a trois ans, et je crois avoir appris plus de cette expérience que de toute autre chose [dans ma vie]. Le mariage a changé à lui seul la façon dont je communique avec les gens. Il m’a donné plus d’intelligence émotionnelle et m’a permis de me rendre compte que la façon dont je parle à mes coéquipiers, à d’autres personnes et à ma femme sera différente à chaque fois. »

« Le mariage n’est pas axé sur une seule personne, il faut avoir un équilibre. »

Équipe Canada devant participer aux Jeux paralympiques de Tokyo, en août, Nik attend avec impatience son retour à la compétition.

« Je crois que nous sommes dans une bonne position pour réaliser notre potentiel en tant qu’équipe. Nos liens se sont considérablement resserrés et je prévois de grandes choses. »

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