Deion Green tire le meilleur parti du moment

Selon les normes typiques, l’été a été assez calme pour l’athlète Deion Green. Au lieu de l’horaire chargé d’entraînement et de voyage d’un joueur d’Équipe Canada – qui reflète le rythme soutenu avec lequel il joue – Deion bénéficie du tempo plus lent de la pause.

Originaire de Victoria, en Colombie-Britannique, Deion se trouve à présent, à London, en Ontario, avec sa petite amie Molly et leur fils de 2 ans, Eli. Bien que l’entraînement de basketball continue à faire partie de sa routine, Deion chérit son rôle de père et le temps de qualité supplémentaire avec son fils.

« C’est superbe parce que je n’aurais probablement pas pu passer ce genre de temps exclusivement avec lui, jusqu’à ce que probablement je me retire ou que je ralentisse du moins mon temps de jeu, parce qu’habituellement les étés sont très chargés avec des voyages de l’équipe nationale », a déclaré Deion.

« Je m’entraîne autant que possible compte tenu des horaires d’Eli et de Molly. Autrement, je passe du temps avec Eli. Nous aimons faire de grandes promenades pendant que Molly est en classe. Je les appelle nos aventures du matin. »

Deion et son fils ont apporté un ballon de basketball durant l’une de ces aventures pour faire quelques tirs.

« Eli s’est bien amusé à faire des lancers. Il est trop petit pour frapper le filet, mais il lançait le ballon et le poursuivait. Puis, je réussissais des paniers et il perdait la tête », a ajouté Deion, en riant.

Bien qu’à un moment donné, le basketball se trouvera à nouveau à l’avant-scène, pour l’instant Deion tire le meilleur parti du moment.

Il espère que la société saisira aussi le moment avec la montée du mouvement « La vie des Noirs compte » (Black Lives Matter (BLM)) et créera des changements durables, pour éliminer le racisme systémique. Deion signale qu’il n’a jamais connu de racisme dans le sport, mais il y a fait face d’une façon ou d’une autre dans sa vie quotidienne.

« J’espère simplement que le mouvement BLM continuera à inciter plus de changements. Tout changement positif est bon. La principale chose à laquelle tout le monde pense, avec ce que nous voyons en ce moment, est le problème de la brutalité policière, mais il doit y avoir plus d’acceptation dans la société, dans son ensemble. Il doit y avoir plus de changements de l’impression qu’ont les gens des Noirs et de la façon dont ils les voient, ainsi que de la manière dont les médias représentent les Noirs. Vous êtes jugé un peu différemment parce que vous êtes Noir et tout ça doit changer. »

Deion préfère être jugé pour son expertise sur le terrain de basketball. Lorsque le jeu reprendra, il est persuadé qu’il sera aussi prêt que possible, compte tenu des circonstances.

Pendant la pause, il s’habitue à un nouveau fauteuil de basketball et attend avec impatience l’occasion de vraiment l’essayer sur le terrain, dès qu’il pourra retourner dans le gymnase. En attendant, il met à l’épreuve son nouveau fauteuil à l’extérieur.

Sa routine comprend une intense rotation d’entraînement au moyen de rampes pour le perfectionnement de ses habiletés de maniement du fauteuil, en plus de la manipulation du ballon et la répétition de lancers. Il a récemment eu accès à un cerceau et s’affaire tout particulièrement à améliorer ses prouesses de tir, non seulement pour rattraper le temps perdu, mais aussi pour rendre meilleure cette composante de son jeu.

« Je fais autant de tirs que je peux. C’était déjà l’un des principaux objectifs de mon entraînement, avant la fermeture. Je veux être plus constant dans ma capacité de marquer, que ce soit avec des tirs, des lancers déposés, des lancers en extension en reculant ou des lancers francs. J’ai fait autant de tirs que possible et j’ai essayé de retrouver mes habiletés. C’est un peu difficile, mais je continue à m’améliorer. »

Bien que ses habiletés offensives continuent à évoluer, Deion est reconnu comme une bête de somme sur le terrain. Il travaillera dur, sans aucun doute, dans l’espoir de représenter le Canada à ses deuxièmes Jeux paralympiques, l’été prochain.

Deion a fait ses débuts paralympiques il y a quatre ans, à Rio, en 2016. Mais, à la suite de la piètre performance du Canada à Rio, Deion cherche un peu de rédemption et vise résolument Tokyo. Bien qu’il ait quelques objectifs personnels à l’esprit, il s’efforcera de montrer au monde entier ce qu’Équipe Canada peut vraiment accomplir et fera tous les efforts possibles sur le terrain, en 2021.

« J’aimerais faire partie d’une équipe qui sera fière de l’entraînement effectué et du résultat final à Tokyo. Je veux marquer quelques points, obtenir beaucoup de temps de jeu et bien jouer, mais je veux encore plus faire partie d’une équipe qui est fière de l’effort que nous avons fait collectivement. Que nous gagnions une médaille ou que nous soyons en sixième place, je veux juste être fier de ce que nous aurons fait ensemble et savoir que chaque joueur a tout donné. »

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