Deux générations de la famille de Palmer partagent une passion pour le basketball en fauteuil roulant

Un père et ses deux fils ont joué pendant toute leur vie, au basketball en fauteuil roulant, en tant qu’athlètes non handicapés

Pour la famille Palmer – le père Raymond et ses fils Nicolas et Benjamin, le basketball en fauteuil roulant est beaucoup plus qu’un sport. Grâce à leur amour profond du jeu, le trio a suivi un cheminement sur le terrain et en dehors, durant toute leur vie, qui les a même aidés à lancer leurs carrières professionnelles.

Raymond Palmer, âgé de 60 ans, joue au basketball en fauteuil roulant depuis 30 ans, en tant qu’athlète non handicapé. Il a découvert le sport par l’intermédiaire d’un ami, qui l’avait invité à une séance d’entraînement locale. Ancien joueur de basketball à l’école secondaire, Raymond était curieux de voir en quoi consistait le jeu en fauteuil roulant.

« Ce qui était agréable, à propos du basketball en fauteuil roulant, c’est que ce sport inclut tout le monde –personnes handicapées et non handicapées – travaillant ensemble », a déclaré Raymond. « C’est là une grande différence entre le basketball debout et le basketball en fauteuil roulant. Selon moi, il faut jouer en équipe. On ne peut pas jouer par soi-même. Il faut travailler avec tous les autres membres de l’équipe pour jouer et gagner. »

Cette première séance d’entraînement a rapidement été suivie d’une deuxième séance et a finalement engendré une passion pour le sport, qui a résisté à l’épreuve du temps et que partagent désormais deux générations. La concurrence, la camaraderie et la communauté étaient toutes des aspects du jeu que Raymond voulait partager avec ses fils, tout en reconnaissant pleinement que c’était quelque chose qui allait au-delà du basketball.

« Le basketball en fauteuil roulant a pour but de s’amuser, d’être une famille et d’accepter comme elles sont les personnes qui viennent jouer », a soutenu Raymond. « Il ne s’agit pas de personnes handicapées, mais d’athlètes. »

Lorsqu’ils étaient enfants, Nicolas et Benjamin Palmer allaient souvent voir Raymond jouer. Tout comme leur père l’avait fait avant eux, les jeunes frères ont commencé à s’adonner au sport, comme athlètes non handicapés, et voyaient le fauteuil roulant tout simplement comme une pièce d’équipement, comme dans tout autre sport.

« J’ai grandi avec ce sport », a déclaré Benjamin, âgé de 22 ans. « Quand j’étais très jeune, j’allais voir mon père jouer et c’est devenu tout à fait normal pour moi de jouer. J’ai toujours aimé jouer avec les ballons de basketball et, bien sûr, je voulais jouer au basketball en fauteuil roulant. C’est parti de là. C’était naturel pour moi. »

Benjamin était attiré par l’aspect d’équipe du jeu et la manœuvre du fauteuil roulant. Il se souvient que Nicolas et lui se mettaient dans le pétrin à la maison, lorsqu’ils étaient enfants, sautant dans le fauteuil de leur père et causant des dégâts dans la maison.

Raymond a inscrit Nicolas, âgé de 10 ans, et Benjamin, âgé de 6 ans, dans un programme local de mini basketball du Centre d’intégration à la vie active (CIVA), à Montréal. Le programme du CIVA groupait des enfants de toutes capacités, dans un environnement complètement inclusif, qui jouaient et s’amusaient par le biais du basketball en fauteuil roulant. Ce programme a laissé une impression durable sur les garçons et Nicolas et Benjamin n’ont cessé de jouer depuis.

« Compte tenu de mon implication actuelle dans le sport, vous pouvez constater que je suis passionné du jeu », a signalé Nicolas, aujourd’hui âgé de 26 ans. « C’est la même chose pour moi, que pour mon père et mon frère, c’est le sport d’équipe ultime. Il faut que tout le monde sur le terrain et au banc soit impliqué dans le jeu pour vraiment avoir du succès. »

Contrairement au basketball debout, où les joueurs vedettes peuvent dominer dans un match, le basketball en fauteuil roulant exige que tout le monde travaille ensemble pour arrêter les joueurs adverses et ouvrir des couloirs jusqu’au panier pour créer une attaque. C’est un jeu d’échecs dans un match de basketball.

« J’aime beaucoup le fait que le basketball en fauteuil roulant est une très petite communauté, c’est vraiment comme une famille », a ajouté Benjamin. « À la fin du match, tout le monde est ami. C’est un sport très petit qui compte une grande famille et j’aime beaucoup cet aspect. »

La participation de Nicolas au sport englobe maintenant l’entraînement. Il est entraîneur de basketball en fauteuil roulant aux niveaux des clubs et à l’échelon provincial – y compris l’entraînement de Benjamin et de l’équipe du Québec, qui a remporté une médaille de bronze aux Jeux du Canada 2019, en février – et il a également fait ses débuts avec Équipe Canada, comme entraîneur adjoint de l’équipe nationale canadienne masculine, au championnat du monde en 2018.

Nicolas n’est pas le seul Palmer à poursuivre une carrière à la suite de liens créés avec la communauté du basketball en fauteuil roulant. Leur ferveur pour le jeu a ouvert des portes pour les trois hommes, au point de vue professionnel, et ils cherchent tous à « donner au suivant ».

Raymond a travaillé pendant presque 20 ans avec Défi sportif AlterGo, un organisme voué à la promotion du sport adapté et des modes de vie sains. La 36e édition annuelle de l’événement multisport de Défi sportif AlterGo, qui comprend du basketball en fauteuil roulant, débutera le 26 avril, à Montréal.

Pour sa part, Benjamin étudie actuellement le génie mécanique et a récemment cherché et obtenu un stage auprès d’une entreprise de fabrication de fauteuils roulants. Il espère faire carrière dans cette industrie et trouver son emploi de rêve – la conception de fauteuils roulants.
« Le basketball en fauteuil roulant nous a donné l’occasion d’avoir des emplois professionnels, qui sont toujours liés au sport et à l’inclusivité », a fait remarquer Nicolas.

Bien que le sport puisse les emmener sur des parcours différents, Nicolas et Benjamin partagent encore un amour du jeu. Ils se retrouveront ensemble sur le terrain, une fois de plus, cette fin de semaine, enfilant leurs anciennes couleurs alors qu’ils concourront avec le CIVA de Montréal, pour un titre national de club au Championnat national de la Ligue canadienne de basketball en fauteuil roulant (LCBFR), à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard.

Vous pouvez suivre les frères Palmer et le reste de l’action au Championnat national 2019 de la LCBFR, du 26 au 28 avril 2019. Visitez wheelchairbasketball.ca pour voir l’horaire complet et les résultats les plus récents de Charlottetown.

Pour vous impliquer dans le basketball en fauteuil roulant, comme athlète, entraîneur, officiel ou bénévole, trouvez un club dans votre communauté.

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