La paralympienne Erica Gavel continue à défendre les intérêts des athlètes, de concert avec son rôle de scientifique et d’espoir paralympique à Tokyo 2020

Au cours des douze derniers mois, un certain nombre d’athlètes ont continué à trouver leur voix collective, en vue de l’adoption de changements, tant sur le terrain qu’en dehors.

Erica Gavel, d’Équipe Canada, a aussi emboîté le pas à cet égard.

Outre sa candidature au doctorat, à l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario, relativement à la recherche sur la performance athlétique à des températures élevées, Erica siège actuellement au Conseil des athlètes du Comité paralympique canadien (CPC), en plus de représenter la zone des Amériques dans le nouveau comité directeur des athlètes de la Fédération internationale de basketball en fauteuil roulant (I.W.B.F.).

« Ce fut très plaisant de bâtir beaucoup des relations positives avec des personnes très importantes du système sportif », a déclaré Erica, qui travaille également en tant que scientifique sur des améliorations ergonomiques pour aider les futurs athlètes paralympiens.

« Beaucoup d’entre eux sont mes mentors et les personnes les plus proches dans ma vie. Il s’agit de tisser des liens ensemble, afin d’améliorer les conditions des athlètes. »

Bien qu’Erica gère son rôle d’athlète de haute performance, de scientifique et de membre de comités d’athlètes, elle croit que le processus menant à des progrès dans le sport et de meilleures conditions est réalisé par l’intermédiaire de compromis.

« Je pense que tout commence par l’établissement de relations », soutient la native de Prince Albert, en Saskatchewan. « Je n’ai jamais eu l’impression de devoir faire des pressions à tout égard. Quand je vais à une réunion, j’écoute toujours, puis je pose un tas de questions et à partir de là, j’exprime les choses de mon point de vue. Il s’agit de comprendre les différentes perspectives et de trouver un juste milieu pour respecter les différentes opinions des gens. »

« C’est ainsi qu’on provoque le changement. »

Avant 2016, Erica n’avait aucune expérience ou « intérêt à s’impliquer dans des conseils d’athlètes ». Aux Jeux paralympiques de 2016, à Rio, où Erica a aidé le Canada à se classer en cinquième place, on lui a fait une offre invraisemblable.

« Une personne m’a demandé si elle pouvait me mettre en candidature pour le conseil d’administration de Basketball Ontario. J’ai dit « oui », mais je n’avais aucune expérience et aucune idée de ce que ce rôle englobait, cependant j’ai fini par être sélectionnée. »

« Je pense qu’une fois que j’ai participé à ces réunions et que j’ai compris l’impact de ces comités sur la gouvernance et les organisations — l’incidence sur les athlètes, je savais que je pouvais faire pression pour l’amélioration de la qualité de l’expérience des athlètes et c’est là que j’ai commencé à m’impliquer davantage. »

Avant d’obtenir une place à plein temps dans l’équipe nationale féminine senior, en 2014, la joueuse de 29 ans était une étoile hautement recrutée à la fin de ses études secondaires et a ensuite joué pour le programme de basketball féminin de l’Université de la Saskatchewan. Sa carrière a été écourtée après une grave blessure au genou, avant qu’elle ne commence le basketball en fauteuil roulant, en 2012.

Représenter les Huskies au niveau universitaire a été l’une des « expériences préférées » d’Erica et ceci la motive maintenant dans ses nombreux rôles.

« Ce n’est que lorsque j’ai vu d’autres environnements que j’ai réalisé que [mon expérience à l’Université de la Saskatchewan] n’était pas la norme. Ce ne sont pas tous les athlètes qui ont une expérience positive, mais je pense que chaque athlète mérite cette expérience positive. Sans les athlètes, il n’y a pas d’organisation. Je pense juste que chaque athlète de haute performance mérite l’expérience la plus incroyable. »

Devant participer à ses deuxièmes Jeux paralympiques aux Jeux de Tokyo, Erica cite ses progrès au niveau de son éducation comme facteur clé de l’évolution de sa préparation.

« À mesure que mes études ont avancé, mes habiletés en basketball l’ont fait aussi. Ça m’a aidé à voir mon entraînement de façon plus stratégique. Est-ce que ça va m’aider à mieux jouer? C’est toujours ce que je me demande et j’ai certainement changé mon approche, de la quantité à la qualité. »

« En travaillant avec des ingénieurs du sport, j’ai eu beaucoup de plaisir à m’adapter parce que ça vous permet de comprendre pourquoi vous faites quelque chose. C’est ce que je fais régulièrement. »

Suivez Erica (IG: @gavelerica / Twitter: @ericagavel) et le parcours d’Équipe Canada sur la route vers Tokyo.

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